Quatrième Année - Ne 21. Le Numéro : 30 centimes 23 Mai 1914
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Maudite soit la Guerre
SCÈNE DRAMATIQUE EN 3 PARTIES DE M. ALFRED MACHIN
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Ce film extraordinaire d’audace, ce clou sensationnel fait assister les spectateurs angoissés aux sanglantes péripéties d'une guerre moderne. Les événements les plus tragiques, les épisodes les plus héroïques, comme : L’'incendie d’un parc d’aérostation militaire, + La poursuite acharnée que se livrent deux seroplanes, La terrifiante chute des abions, L'assaut et l’explosion d’un moulin, resteront parmi les scènes les plus saisissantes, les plus tragiques qui aient été enregistrées par le Cinématographe.
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Quatrième Année. - N° 21.
Le Numéro ë 30 centimes.
23 Mai 1914
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Le Courrier
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| ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT
CAUSONS
L'industrie du film traverse décidément une ère belliqueuse. De quelque côté que l’on se tourne, on Ne voit que canons d’escopettes braquées. Partout Où l’on pénètre, flotte dans l'air un relent de Poudre.
L'Etat veut imposer le film, augmenter la patente des Directeurs. Nombre de communes parlent de l'apper l’exercice du Cinéma d’une taxe municipale; es Auteurs Dramatiques et les Gens de Lettres étu-
lent le moyen de prélever sur nos recettes un Pourcentage important. Enfin, les Compositeurs de ausique, se trouvant mal partagés sans doute,
nent eux aussi d'appliquer des nouveaux tarifs, a élevés naturellement, que les anciens. Et toutes
S Circonstances qui concourrent avec ensemble à nie à mal d’une industrie à peine à son aurore,
dressé tous les cinématographistes contre le änger commun.
,n a constitué une Ligue du spectacle pour em- Pécher le vote des taxes municipales. Nos amis de à Chambre Syndicale se rendront aujourd'hui Même à la Société des Auteurs et Compositeurs lamatiques et seront entendus par la Commission gi Cinéma. MM. Demaria, Président de la Chambre Yndicale, Jourjon, Président de la Section des Éditeurs, Aubert, Président de la Section des Oüeurs, Brézillon, Président de la Section des Re cteurs et M° Meignen, Avocat-Conseil, y repré-
eront le cinéma. qui n se prépare à répondre du tac au tac et'ceux 54e veulent à notre industrie trouveront à qui
Centralisées dans les organisations syndicales et alu Courrier Cinématographique, les doléances Ron de tous côtés, surtout celles qui mettent en Lt € les Compositeurs de Musique, dont les con- É S en cours, depuis la fondation du Cinéma, ten- ent à chaque renouvellement, vers une hausse in- Juiétante. en c'est précisément à cause de cela qu’il nous a aussi ê intéressant, avant d ouvrir le feu, d’avoir FR entretien avec le Comité directeur de la
Ac é des Auteurs et Compositeurs de Musique. : Es” suis donc rendu personnellement rue Chaptal, rq, es amis, Brézillon, Président du Syndicat
ANÇais des Directeurs et Meignen, Avocat-Con-
seil de la Chambre Syndicale. Reçus par le Conseil d'Administration au grand complet, sous la prési- dence de M. Joubert, nous eûmes, mercredi dernier, l’occasion de discuter longuement, et de plaider de- vant un aréopage, d’ailleurs parfaitement courtois, la cause qui nous est, chère. Je suis heureux de constater que les arguments de M. Brézillon, et l’incontestable éloquence de M° Meignen ébranlèrent quelque peu les convictions de nos auditeurs, et leur ouvrirent en tout cas sur la Cinématographie, des horizons inconnus.
Il serait trop long de raconter par le menu, toutes les escarmouches de cette rencontre amicale. Mais j'en ai emporté, personnellement, l'impression que je me trouvais en présence d’administrateurs ex- trêmement justes, d’une impartialité inattaquable, auxquels nos collègues pourront toujours avoir re- cours lorsqu'ils se croiront surtaxés.
La Société des Compositeurs: de Musique n’a pas pu nous satisfaire complètement et nous donner un barême exact de perception dans les cinémas. Elle l’établira pourtant, le basant sur les mille fac- teurs qui interviennent dans une salle de spectacle, pour amener la recette et les bénéfices. Mais ces facteurs varient à l'infini. Le barème ne sera donc pas absolument rigide, puisqu’à chaque instant une formule nouvelle d'exploitation peut surgir. Il exis-
tera néanmoins. Tous nos amis pourront en avoir
communication, car le Courrier le publiera.
En somme, de ce côté, il n’y a pas lieu de s’alar- mer outre mesure. Le Conseil d'Administration de la Société des Auteurs et Compositeurs de Musique a pris en considération notre démarche. Il est on ne peut mieux disposé pour les cinématographes qui entrent maintenant dans une proportion formi- dable parmi sa clientèle. Il continuera naturelle- ment à percevoir un petit abonnement mensuel, mais les contrats ne seront pas augmentés, comme le croyaient nos amis, par principe ; on examinera toujours avec les intéressés, tous les arguments que ceux-ci pourront faire valoir. Es
Ceci éclaircit un peu notre horizon qu'il faut re- garder avec un peu plus d’optimisme et beaucoup de calme, qualité qui manque en général dans notre trépidante corporation. au Charles LE FRAPER,
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AUAUAUAUAUAUAUAUATUAUAU Néron et Cabiria
L’ère des films aux fastueuses reconstitutions historiques -n’est pas près d’être close et après une courte interruption, les Quo Vadis, Spartacus, Pompéï et autres, renaissent dans les Néron et Cabiria. Rien n’y est épargné, ni le sang des martyrs (au figuré naturellement), ni les artifices d’une mise en scène ultra-moderne, susceptibles de nous reporter à la Rome Antique et aux splendeurs de l’ancienne Car- thage.
On y jongle avec les millions.
Néron fut acquis par les Etablissements Pathé, à un prix fou, paraît-il. Cabiria a coûté, dit-on, un million deux cent cinquante mille francs comme frais de premier établisse- ment. À moins d’avoir la fortune des Rothschild, aucun loueur cinématographique re pourra s'offrir cette fantaisie dont voici quelques échantillons : Pour la scène du temple de Moloch, le dieu des Carthaginois, par exemple, on fit éle- ver une gigantesque statue de 40 mètres de hauteur.
Pour le passage des Alpes par Annibal, les metteurs en scène furent obligés de conduire au sommet de montagnes couvertes de neige, des chevaux et des éléphants.
Et, pour tenir le rôle de Maciste, le gigantesque esclave noir; on engagea spécialement un déménageur à la taille herculéenne auquel ondonna pendant de longs mois des leçons de mimique dramatique.
Et pourtant les détracteurs ne manquèrent pas.
Ils firent courir le bruit que le succès ne répondait pas à l'attente,
_Le secrétaire de Gabrielle d’Annunzio, M. T. Antongini,
Adresse Télégraphique : AUBERFILM-PARIS -:- Téléphone : 303-091
adressa à ce sujet uneflettre au directeur du Gi] Blas, où! remit les choses auipoint. Nous la reproduisons à titre de curiosité :
Monsieur le Directeur,
On a fait courir chez vous la nouvelle inexacte du médioët? succès du film qu'une grande maison de Turin a composé sur ull scénario de M. Gabrielle d'Annunxio avec une magnificence 1 connue jusqu'à aujourd’hui.
Cette nouvelle a élé occasionnée par la révolte du pui r0° main contre un impbresario maladroit qui avait prélendu, pour ll « première » dun simple « film » imposer les prix extraorûls naires auxquels, en Italie, on à l'habitude de se résigner pour « premières » des tragédies du maître. Mais, depuis deux semal- nes, à Rome, à Naples, à Milan, à Turin, les salles sont toujout bondées et on refuse du monde. :
Du reste, M. d’Annunxi qui, malgré tout, est un sage, na rait jamais consenti à lier les sorts de son chemil solide, à celle chose fragile, tournante et trépidante, qu'on appelle une pellicule cinémalooraphe, füt-elle de trois kilomètres. À la livraison du «sujet » il avait reçu cent mille francs, rubis sur l'ongle, com dirait Piron : ce qui assure la « viande rouge » au moins poul un semestre. Et la preuve du grand succès du Cabiria est dans le fait que la même maison vient de demander à l'auteur 0? Chèvreteuille 1 deuxième sujet, pour le même prix, en y aj0W tant r o|o sur les recettes brutes : ce qui assure non seulement viande rouge pour un semestre, mais aussi quelques friandise, et pour les jours de courses, les jaunes d'œufs et la fine champag'! de cent ans.
Ajoutons que l’Itala-Film a loué le Casino de Paris, de l rue de Clichy, à raison de cent mille francs, afin d'y présen® ter, l'hiver prochain, la pièce au public parisien.
N. Lrez,
Prière de vouloir bien noter que la DATE d'ÉDITION
du grand Film de KAY-BEE, RG, A ï' primitivement annoncée pour le 29 Mai, est reportée
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Ce très beau sujet du Far West, en deux parties, est en vision permanente dans nos bureaux et sera régulièrement montré au Tivoli-le 25, 26 ou 27 Mai courant
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6 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
JAMES K. HACKETT
Notre Interview du célèbre Acteur Américain
Si l’on fait mention, par hasard, même dans une des plus petites villes des Etats-Unis, du Prisoner of Zenda, on y ajoute immédiatement le nom de James K. Hackett. Cette pièce a été, en effet, pour cet admirable artiste son premier et son plus grand succès. Elle l’a consacré étoile de première grandeur, et a été la base inébranlable de la réputation universelle dont il jouit en Amé- rique. D'une superbe stature, l'œil vif, le verbe sonore, le geste large, ‘il personnifie encore, à à l'heure actuelle, pour le public américain, le type de l'acteur héroïque. Il ne s’est pas cepen- dant borné aux rôles de ce genre. Fils d'un acteur renommé lui-même vers le milieu du siècle der- nier, connaissant à fond les ressources de son art, doué d’une versatilité sans exemple, James K. Hackett, s'est essayé aussi dans les rôles les plus divers, entre autres Samson de Bernstein. Dans tous, il s’est révélé acteur incomparable et a remporté le plus franc et le. plus brillant succès.
M. James K. Hackett est, de plus, — et ceci nous intéresse beaucoup — un grand admirateur, je dirais même, un dévôt du Cinéma. Il a compris, dès le début, les inépuisables ressources dont dis- pose le cinématographe, et quel puissant agent éducateur il deviendrait un jour pour les masses.
J'ai donc pensé qu'il serait intéressant pour nos lecteurs de connaître les opinions d’un acteur aussi éminent, et je suis allé voir M. Hackett, à l'hôtel Meurice. Il m’a reçu avec ce charme et cette simpli- cité, qui est la marque caractéristique des hommes de talent, et a gracieusement consenti à répondre aux questions que je lui ai posées. Les voici :
Que pensez-vous du Cinématographe dans ses relations avec le théâtre en général? Croyez-vous qu'il soit la cause de la crise que traverse ce dernier en France?
— Cette soi-disant crise du théâtre n’existe pas seulement en France. Elle se fait sentir dans le monde entier. Elle est dûe, chez nous, en Amérique, à plusieurs causes. D'abord, au nombre trop élevé des théâtres que l'on a construits derniè- rement, et qui est hors de proportion avec le nombre de personnes qui vont au spectacle. Ces théâtres, cependant, doivent être occupés. Il faut que le directeur remplisse sa
salle, ét comme il n’a pas à sa disposition de bonnes pièce jouées par des acteurs de talent, il se rejette sur des pièces médiocres, interprétées par de mauvais artistes et vouées pil avance à l'insuccès. Le public se rend à ce théâtre, SJ
- ennuie, est désappointé et naturellement n’y remet plus lé
ieds. 1 È Cette grande invention moderne, l’automobile, est aussh selon moi, une des causes de la crise des théâtres. Son usag& si‘répandu à l’heure actuelle, permet au commerçant, F l’homme d’affaires de vivre maintenant à la campagne. quittant son burcau, il revient rapidement chez lui, y trouvé tout son confort, et préfère, au lieu de se rendre. au théâtres rester tranquillement à la maison et se reposer de ses fat gues de la journée.
J'ajouterai enfin à ces différentes causes, la cherté de la vie et le prix trop élevé des places. Le public ne dispos plus des moyens qu’il avait autrefois. Son budget ne lui pe met plus d’aller au théâtte aussi souvent, et les masses 56 rejettent naturellement sur le cinéma qui leur offre des dis tractions à un prix minime.
Voilà donc un des immenses avantages du théâtre de cinéma. Mais je suis loin d’être de l'avis de ceux qui prétens dent qu’il fait un tort irréparable au théâtre en général. Je dirais même qu'il est, sous certains rapports, l'aide puissanl du théâtre, car il fait connaître à des millions de pe sonnes qui, pour des raisons diverses, ne vont pas au spect tacle, les artistes fameux du jour. Ceci est vrai partout, suis tout en France, où les principaux rôles dans les films qui 5 produisent sont interprétés par les acteurs et les actrice importants de vos grands théâtres. C’est vrai aussi, en AM rique. Permettez-moi de vous en citer un exemple pe sonnel.
« Il ya un an et demi, la « Famous Players Film Co » qui venait de se fonder, me fit l'honneur de me demandé!
’être le premier artiste à jouer une pièce de théâtre pouf le cinématographe. J'acceptai et je choisis Le Prisonnitl de Zénda, qui a été mon premier et de l'avis de mes con patriotes, mon plus grand succès. A cette nouvelle, tous le directeurs de théâtre, tous mes amis personnels et autreÿ jetèrent les hauts cris. C’était d’après eux, la dépréciatioh de mon talent, la ruine de ma carrière théâtrale. Je tin bon, cependant, et l’événement m'a donné raison. saison dernière qui a été la pire que le théâtre, en Amériqué ait connue depuis longtemps, a été pour moi la meilleu® que j'ai eue depuis dix ans. Jai fait une tournée dans lé différents Etats et dans toutes les villes où j'ai joué, on faisait queue à la porte du théâtre, dès cinq heures du soi” Remarquez que toutes ces personnes n'étaient pas de celle qui prennent des places chères, c’étaient les petites bourse” le public qui remplit ce que nous appelons la « galerie », €
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M. JAMES K. HACKETT
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ce que vous appelez ici le « paradis ». Ils m'ont accueilli et m'ont applaudi partout avec enthousiasme. Eh bien ! j’at- tribue mon succès de la saison dernière au cinématographe. Ce public m'avait vu sur l'écran dans le Prisonnier de Zenda, quelque temps auparavant, une semaine ou deux peut-être. Îl avait appris à me connaître. Je leur avais plu et lorsque, peu après, je suis venu jouer en personne, ils sont venus me voir et ont applaudi d'autant plus généreusement mes efforts que je n'étais plus pour eux un inconnu. Voilà donc une preuve que le théâtre de cinéma, loin d’être l’en- nemi du théâtre, comme on le croit, en devient quelquefois l’auxiliaire le plus puissant.
— Que pensez-vous, au point de vue de l’édu- cation des générations à venir, de l'œuvre de la Famous Players Film Company?
Toute entreprise qui a pour but de reproduire sur le film et de conserver ainsi pour le bénéfice des générations fu- tures, les faits et gestés des hommes célèbres d: l’époque, rend au monde entier des services inestimables, plus grands peut-être que tous les livres que l’on pourrait écrire à leur sujet. Ne serait-ce pas-une chose merveilleuse pour l’histoire de France que d’avoir sous les yeux l’image vivante de Na- poléon Ier? De même pour les artistes fameux du théâtre. Quelles inoubliables leçons ne pourrions-nous pas retirer actuellement de la vue sur l’écran d’un Booth, d’un Talma, d’une Rachel et de tous les incomparables artistes qui nous ont précédé ?
A ce propos, j'ajouterais même, bien que ce soit dans un ordre d'idées différent, que le Cinématographe est appelé à rendre de grands services à l'acteur en général. Ce dernier se voit, en effet, sur le film tel qu’il est en réalité. Ses moin- dres gestes, tous ses jeux de scène sont fidèlement enregis- trés. Il peut donc reconnaître ses fautes, se corriger et se perfectionner ainsi dans son art. Je suis tellement convaincu des avantages de ‘cette idée que lorsque mon théâtre de New-York, le Théâtre Hackett, sera prêt, j'ai l'intention, quinze jours avant la première d’une pièce, de la faire filmer et de la présenter à mes artistes. Puis nous examinerons en- semble et nous discuterons les améliorations à apporter et les défauts à corriger. J'espère arriver ainsi à produire une œuvre aussi parfaite que possible.
— Quelles sont vos impressions actuelles, au moment de jouer le rôle du Duc d'Orléans, dans Monsieur Beaucaire ?
Je vous avouerai que c’est avec la plus grande timidité et une certaine émotion que j’aborde ce rôle. Je me trouve, en effet, et vous le comprendrez aisément, dans une situation, je crois, unique au monde. Je vais, moi, acteur américain, entouré d’acteurs et d’actrices français, personnifier un mem- bre de la noblesse française au xvu° siècle! De plus, comme certaines scènes de la pièce se passent en Angleterre, je me rendrai dans ce pays, et là, entouré d’artistes anglais, je con- tinuerai à jouer le rôle d’un noble français! Vous voyez ma situation! Parlerai-je français en jouant mon rôle? Je ne sais encore. Je suis même très embarrassé. Je crains beaucoup, en effet, que les efforts que je ferai pour m’exprimer dans une langue étrangère à la mienne ne nuisent quelque peu à l'interprétation du rôle important que je jouerai. Je:ne me déciderai qu'après quelques répétitions.
— Avez-vous jamais joué en France et col naissez-vous les acteurs et les auteurs français!
Mon père, qui était un artiste américain de grande valet et qui est connu surtout pour son admirable interprétatill de Falstaff, a joué à Paris vers le milieu du siècle dernit} mais moi, pas encore. Je dis pas encore, car mon plus l désir est de paraître un jour sur la scène française. P'espèt en effet, avoir l’honneur de jouer, au moins une fois, l petite pièce en un acte, tirée des Misérables, de Victor Hugd ét dont le rôle principal est Jean Valjean. Quant aux auteuP français, j'ai eu quelques rapports avec plusieurs d’entre Euh on Macterlinck, Pierre Wolfe, Gaston Leroux et Piell®
erton.
— Avez-vous joué quelquefois des pièces CO! nues de notre public français?
Oui. Un de mes plus grands succès en Amérique 4 4e Samson, d'Henri Bernstein, présenté ici par M. Guitry: 1 n’ai jamais eu le plaisir de rencontrer M. Guitry, mais qu® ques-uns de mes compatriotes et de mes amis français qu nous ont vu tous deux jouer Samson, m'ont dit que ma M nière d'interpréter le principal caractère de la pièce, ressent blait beaucoup à la sienne. J'en ai été :xtrémement flatté, | vous l’assure, car je considère M. Guitry un des plus gra? artistes du monde.
— Retournerez-vous aux Etats-Unis, immédiat ment après avoir joué ici M. Beaucaire.
J'ai eu l'honneur d’être invité par l’Université de Cal fornie, à jouer dans leur Théâtre Grec. J’avais annon quelque temps auparavant, mon intention de jouer Olhel® de Shakespeare, et l’Université m'a demandé de leur # 4 ver la première de cette représentation. Je la donnef sans doute vers le 5’ septembre. Cette invitation 5 un honneur qui n’a été fait jusqu’à présent qu’à certa artistes. Depuis 10 ans, en effet, Mme Sarah Bernhale Mme Maude Adams, M. Sothern et Mme Marlowe, É. Margaret Anglin et moi-même sommes les seuls qui l'as] reçue. Le Théâtre Grec est un immense amphithéâtre tal ; dans les falaises qui bordent la baie d'Oakland, près de 1 Francisco. Il a été admirablement bâti et peut contenif di mille personnes. L’acoustique est merveilleuse, le moin bruit peut se percevoir à n'importe quelle place où l'on je trouve. Ce théâtre est un don fait à l’Université de C2 fornie par Mme Hearst, pour honorer la mémoire de ‘ mari, le père de M. William Randolph Hearst, le propil taire des journaux les plus importants des Etats-Unis.
Je pris congé, à ce moment de M. Hackett, el le remerciant vivement de la gracieuseté de 4 accueil, et je le quittai, heureux de pouvoir © É aux nombreux lecteurs du Courrier les opinio" de l’incomparable artiste que l’on considère: ; juste titre, comme une des gloires du théätl américain moderne.
Léon DEMACHY.
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The “Famous Players Film Company ”
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Une intéressante expérience tentée par une Compagnie Américaine en France.
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« Famous Players Film Company » a été tormée, il y pe Fa en Amérique, dans le but de présenter sur Pécran nie de théâtre qui ont eu du succès, et les artistes fa-
qui en ont créé les principaux rôles, dans l'intention
M. Edwin S. PORTER
ben conserver et d’en perpétuer ainsi le souvenir pour le Des générations futures. Nous avons, du reste, com- donné à faire la même chose, en France, lorsque l'on a De remet Œdipe Roi, avec notre admirable acteur -Sully. pa Pendant, le Président de la Compagnie, M. Adolphe Sarios . son Directeur, M. Daniel Frohman, un des impre- Proqu: es plus connüs, sont allés encore plus loin. Voulant ie ire des œuvres autant que possible complètes et Le Fe et désireux d’utiliser, dans ce but, les inépuisa les urces que leur offre le cinématographe, ils ont décidé
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de tourner les pièces dont l’action se passe à l'étranger, dans le pays même où se déroule cette action. Ainsi, on tournera Monsieur Beaucaire, en France ; Eternal-Cilty, la Cité Eternelle, à Rome ; et Silver King, le Roi de l’Argent, en An- gleterre. | ï
C'est dans ce but que viennent d’arriver en France, M. James K. Hackett, un des acteurs les plus célèbres de l'Amérique, accompagné de MM. Edwin S. Porter et Hugh Ford. Nous présentons, d’autre part, M. Hackett à nos lec- teurs. M. Porter est le directeur artistique de la « Famous Players Film C° », et un des metteurs en scène les plus habiles des Etats-Unis. Affilié à la Compagnie dès ses débuts, il a produit toutes les pièces remarquables qui sont sorties de ses établissements, et ses succès ne se comptent plus. M. Hugh Ford, son collaborateur, s’est acquis, lui aussi, une grande réputation dans son art.
A peine débarqués en France, ces messieurs, par l’entre- mise de leur Directeur de Londres, M. Baber, se sont mis en relation avec Le Courrier dont ils sont du reste des lec- teurs. Notre journal, fidèle à sa ligne de conduite, les a reçus à Paris et c’est ainsi qu'il nous est-permis de donner à nos amis tous les détails de leurs projets, ainsi que l’interview de leur principal interprète, le grand artiste James K. Hackett.
La pièce de théâtre Monsieur Beaucaire, que l’on va tour- ner en France, est tiré d’un roman du même nom, de l’au- teur américain Booth Tarkington. L'action se passe au xviue siècle et M. Hackett joue le rôle du duc «Orléans. Or, pour arriver à présenter cette pièce dans un cadre fran- çais, pour l’envelopper d’une atmosphère absolument fran- çaise, en un Mot, pour en faire une œuvre. essentiellement trauçaise, M. Hackett sera entouré exclusivement d’une troupe d'acteurs et d’actrices français, et le film sera tourné dans une propriété située à Epinay, à côté. des Eta- Llissements de la Société Eclair, et louée, pour Pocccasion, par la « Famous Players Film Co ». De plus, désireux d'obtenir une production aussi parfaite que possible, M. Porter a l'intention de consulter un de nos hommes de lettres les plus distingués et qui fait autorité dans toute question qui a trait aux us et coutumes du XvIn* siècle. On respectera ainsi jusque dans les moindres détails et l’on s’ef- forcera de reproduire fidèlement les mœurs, les manières et les costumes du temps où se déroule l’action.
M. Porter s’occupera, la semaine prochaine, de réunir les artistes français dont il a besoin et les répétitions commen- ceront immédiatement.
Nous allons donc assister à une expérience des plus inté- ressantes. Une compagnie Américaine, qui se pro- pose de tourner en France un film dont le sujet français est tiré d’un roman d’un auteur américain et dont le rôle principal sera joué par un acteur américain, avec le concours d'artistes français.
Le Courrier offre ses souhaits de bienvenue à nos amis d'outre-mer. Il ne doute pas un instant que leur nouvelle
entreprise sera couronnée du plus brillant succès. FD:
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“Le Manuel Pratiqae :
Les projections animées. — Manuel pratique à l’usage des directeurs de cinéma, des opérateurs et de toutes les personnes qui s'intéressent à la cinématographie. Un volume broché de 175 pages sur beau papier avec plus de 60 gravures explicatives. Prix: 3 francs 25. S’adresser au Courrier Cinémalographique, 28, boulevard Saint-Denis, Paris.
Le Manuel pralique, très clair, abondamment illustré, eut rendre de très réels services à nos lecteurs. Une col- aboration connue groupe dans ce volume anonyme tous ceux qui, depuis l’origine de l’industrie cinématogra- phique, s'occupent de la question, étudiant, disséquant
our ainsi dire tous les instruments, expérimentant tous es modes d'éclairage, perfectionnant, inventant et sur- tout pratiquant continuellement l’art de projeter les films en public. Au demeurant, c’est un ouvrage remarquable, dont la place est marquée chez ceux qui s'intéressent au cinématographe. Toutes les questions y ont été trailées avec la mêmé maîtrise, avec le même souci de la vérité, et une parfaite indépendance de jugement.
TABLE DES MATIÈRES Le Cinématographe (Introduction).
Première partie. — CHar. I: L’Exploitation Cinéma- tographique : Généralités. — Les films. — Le programme.
— Location des films. — Choix'du programme. CHAP: 1 Dispositions à prendre pour l'ouverture d'une salle de sp 1 tacle cinématographique. — Extrait de l’ordonnance cé préfecture de police de Paris. — Autorisation d’explo! tion d’une salle à Paris.
Deuxième partie. — Cab. I: Appareils projecteur +. Appareils à griffes. — Appareils à croix dé Malte. — 1:
pareils à cames. — Appareils d'amateurs. — CHAP: nf Choix d'un système. — Appareils Pathé, Gaumont, Der ria, Bonne Presse. — Nouveau cinématographe Gui cn Projecteur Pathé à cadrage fixe. — Appareil Ernerm
Imperator. — Cap. Il : Installation d'un poste complel cinématographie. 1. La salle. — 2 Dimensions à donner images. — 3. L'écran. — 4. La cabine. — 5. Le poste oi appareil dérouleur. — 6. Le système optique. — 7. C sf d’un éclairage : 1° lumière oxy-éthérique ; 2 lumière Cu acétylénique ; 3° lumière oxhydrique ; do lumière élec gl que : production de l'électricité; définition du coul électrique; formes du courant; courant alternatif; tra F formateurs; bobines de Self; redresseur statique; gro ot électrogènes ; appareils constituant une installation Eu trique; régulateurs automatiques; lampes à arc; char OH etc. etc. — CHaAp. IV : Instruction pour la mise en mar ol Projections par transparence et par réflexion. — entr mi de la lumière et mise au point. — CHap. V : Conseils Foy tiques : 1. L'opérateur. — Entretien des appareils. ail tretien des films. — 2. Causes d’insuccès. — 3. Les Dr de coulisse. — Cap. VI : Suppression des risques d’inty dies. Ecran de sûreté. — Volet automatique de sûreté pi Carter pare-feu. — Emplois de la cuve à eau. — # NII : La projection parlante.
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Un Nouteau Projecteur
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La MAISON ERNEMANN, Société Anonyme, 9, Cité Trévise, Paris, Etablissements Photo-cinéma- tographiques, institut d'optique, vient de mettre dans le commerce un appareil de théâtre d’une construction tout à fait nouvelle et qui est désigné sous le nom de projecteur acier /mperator modèle Jubilé (la Maison Ernemann fête cette année le 25° anniversaire de sa fondation). Nos lecteurs savent parfaitement que le dernier modèle de projecteur de la Mai- son Ernemann a obtenu un très grand suc- cès dans le monde cinématographique. Cet appareil a été favorisé des plus hautes récompenses il a été maintes fois le seul pri- mé dans toutes les Expo- sitions auxquelles la Mai- son Ernemann a pris part et où il s’est trouvé en ligne avec d’autres appa- reils concurrents qu’il a tous distancé. On peut done fonder les plus grands espoirs sur ce nouveau modèle dit « Ju- bilé ». Dans un prospec- tus spécial, relatif au pro- jecteur acier « Impera- tor » modèle Jubilé, la Maison Ernemann signale les points suivants qui
. constituent quelques-uns des avantages et certaines des amé- liorations apportées à cet appareil.
Contrairement au modèle précédent, tout le mécanisme, de même que le couloir du film, se trouvent montés dans un corps métallique à l’abri de la poussière et de tout risque d’in- cendie. Pour sa construction on a fait en sorte que malgré ce blindage le service de l’appareïl ne se trouve compliqué en aucune façon. Il est impossible de détériorer le mécanisme par suite d’u- ne manœuvre maladroite, de même aucun risque de se blesser, ni pour l’opérateur, ni pour des tierces per- sonnes. Le mécanisme d’entraînement est monté à l’ar- rière d’un support robuste en fer et recouvert d’un solide blindage. Le couloir du film se trouve à l’avant du support et séparé du mécanisme d’entrainement par une cloison étanche à l’huile ; on le referme au moyen d’une porte munie de solides charnières. Sur cette porte se trouve montée la manivelle pour la mise en marche à la main, ainsi que la molette qui sert à régler le cadrage de l’image. Toutes deux engrènent automatique- ment avec le mécanisme lorsqu'on referme la porte et quelle que soit la position. Tous les engrenages sont comme par le passé tournés dans de l’acier d’argent de première qualité en partie trempés et rectifiés avec le plus grand soin. La croix de malte est exécutée sur des machines spéciales de la plus haute précision : elle est montée sur un axe rectifié avec le plus grand soin et plonge constamment dans l’huile. C’est au soin méti- culeux et à la précision extrême apportés dans l’éta-
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blissement de ces pièces les plus importantes de l’ap- pareil, et que permet seule de réaliser une installation comme la nôtre, que nos appareils doivent leur qualité distinctive et en particulier leur marche absolument silencieuse et la fixité absolue des images même au bout d’un service prolongé. La sécurité contre l’incendie se trouve augmentée par le fait qu’il est absolument impossible que la flamme s’étende plus loin que les limites strictes de l’image immobilisée devant la fenêtre. Grâce à une disposition spéciale, à une sorte de canalisation de la lumière, il est impossible aux rayons lumineux et par conséquent aux rayons caloriques d’at- teindre la bande du film, de sorte que même en cas de rupture du film ce- lui-ci ne peut s’al- lumer.
A l’encontre de ce qui existe dans les autres appareils, le film ne circule ja- mais à l'air libre mais il se trouve au contraire toujours enfermé dans une enveloppe étanche à la flamme, soit dans les carters de sûreté, soit dans le couloir, soit dans le projecteur lui-même, L’axe optique ERNEMANN AE: demeure fixe comme dans nos mo-
om ESOEN dèles antérieurs et le cadrage de l’i- i mage se fait avec la plus grande faci- lité en tournant une petite roue mol- letée.
La disposition et la construction de l’obturateur ont été l’objet de soins tout particuliers. En groupant conve- nablement le mécanisme il a été pos- sible d'adapter un obturateur de petite dimension et par suite très stable, dis- posé de telle sorte que l’obturation de la fenêtre s’opère non plus latéralement, mais dans le sens du déplacement du film. On réalise ainsi le maxi- mum de luminosité, car, pour masquer la fenêtre, l’ob- turateur n’a plus à parcourir un chemin égal à la lar- seur du film, mais il suffit d’un déplacement égal à la hauteur, c’est-à-dire au plus petit côté de la fenêtre. Les secteurs de l’obturateur peuvent ainsi être beau- coup plus réduits ce qui permet de réaliser une éco- nomie d'éclairage et de diminuer par conséquent les frais d’exploitation.
Le manque de place nous empêche de signaler tous les avantages de ce nouveau modèle, mais nous ne sau- rions trop recommander à tous les exploitants cinéma- tographistes qui auraient l'intention de faire acquisi- tion d’un nouveau projecteur répondant aux plus hautes exigences, de s'adresser à la MAISON ERNE- MANN, 9, Cité Trévise, à Paris, qui enverra à tous les intéressés une description détaillée, ainsi que prix, devis, etc.
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16 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
LE COURRIER FINANCIER
Maintenant que les élections sont terminées, il faut es- hérer que la Bourse reprendra un peu d'activité. Toute raison) était bonne pour expliquer une lassitude des trans- äctions : incidents du Mexique ; difficultés entre l'Au- triche et la Serbie ; insuccès du ministère anglais dans ses projets budgétaires, ‘attente du scrutin de ballotage, etc À vrai dire, la raison la plus sérieuse résidait dans l'incertitude où l’on sc trouvait des intentions de la Cham- bre future au point de vue fiscal. Aujourd'hui, nous som- mes fixés. De la prétendue consultation électorale (où l’on n'a consulté personne), s'est dégagée la constatation sui- vanle : les anciens députés hostiles à l'impôt sur le Re- venu avec déclaration contrôlée reviennent au Palais Bour- bon en voyant leurs rangs grossis de ‘collègues autrefois hésitants ; par contre, le nombre des socialistes partisans d'un impôt progressif est augmenté. Il en résulte que nous allons voir se prolonger, entre deux partis presqu'égaux, la lutte pour ou contre l'impôt sur le Revenu, et, qu'en fin de compte, le Sénat sera appelé à départager le diffé- rend. Il ne semble pas que cette Assemblée soit favorable au système cédulaire. Nous croyons donc que le résultat final sera une réforme instituant des taxes nouvelles jux- laposées aux anciennes et atteignant la richesse acquise. Donc, plus de craintes au sujet de l'impôt sur le Revenu qui traîne dans les couloirs du Palais Bourbon depuis plus de trente ans.
BUTTE AND SUPERIOR. — On lit dans certains journaux cette constatation énoncée d'un ton grave : « La Butte and Superior » se tient ferme à 194 frs. C’est vou- loir leurrer les épargnants que de ne pas leur dévoiler en même temps que la valeur n’a encore distribué aucun di- vidende : le coupon n° 1 est encore attaché. Pendant ce temps, le titre passe du marché au comptant, où il ne trouve plus d'acquéreurs, au marché à terme où l’on peut cncore tenter la spéculation. N'achetez pas à n'importe quel prix.
METROPOLITAIN DE PARIS. — Les recettes pa- raissent être en diminution et, avant d'acheter, attendez nos nouveaux avis et renseignements.
EMPRUNT CHINOIS. — De mauvaises nouvelles nous parviennent de Chine ; les commerçants chinois ne peuvent écouler, sinon avec de très grosses pertes, le papier-mon- naie distribué à profusion pendant la Révolution. L'on envisage, de ce fait, une crise très grave dont on ne pour- ra sortir qu'avec un nouvel emprunt ! Ce serait là un comble, surtout après l’insuccès de la première tranche de 500 millions dont 88 0/0 des titres n’ont pas été sous- crits. Le Crédit Français nous paraît avoir manqué de clatrvoyance et nous déconseillons absolument de se lais- ser tenter par l'offre de titres Chinois prétendument offerts par des souscripteurs gênés : en réalité, ces titres sont cédés par le consortium de garantie qui cherche à les écou- ler.
Si nous comprenons bien ce qui se prépare, ledit con- sortium cherche à « bluffér » pour laisser croire au suc- cès triomphal de la première émission et il emploie pour cela un procédé assez bizarre qui consiste à dire que « tous les souscripteurs n'ayant pas pu Être contentés, une deuxième tranche de l'emprunt a été levée pour leur don- ner satisfaction. »
Nous avons lu cet écho dans plusieurs feuilles et non des moindres. Nous trouvons que ce sont là des procédés
guemployaient Rochette ou Germain mais qui sont in- dignes de nos grandes Banques si honorablement connues. Elles ont eu un moment d'égarement qu’elles doivent dé- jà regretter.
NOUVELLES EMISSIONS. — Or, de nouvelles émis- sions sont en préparation. Et c'est précisément à cause de cette aberration que nous signalons ci-dessus, que nous nous proposons d'étudier avec soin tous ces lancements et nous les déconseillons énergiquement, s'ils sont mal- chanceux, fussent-ils offerts par le consortium de nos Grandes Banques, par la Ville de Paris ou le Crédit Fon- cier.
L'Epargne française a trop souffert pour que nous n’es- sayions pas, dans la mesure de nos moyens, de sauvegarder la fortune de ceux qui nous écouteront. La leçon donnée par les émissions de la Sud-Atlantique et de l'emprunt chinois est trop caractéristique pour que nous w'essayions pas d'en tirer profit pour nos lecteurs.
Et nous commencerons par :
L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE DE CATALOGNE. — Cette Société est une filiale de la Compagnie Générale d’Électricité, c'est-à-dire que cette dernière en a fait sa vassale pour lui vendre, à de très bons prix, tout ce qu’elle fabrique comme appareils électriques, fils, moteurs, etc. L’Énergie électrique de Catalogne n’a donc pas sa liberté d'action pour acheter aux meilleures conditions possibles et comme la garantie des obligations est calculée d'après une évaluation de matériel surpayé, il en résulte que cette garantie est beaucoup moins élevée qu'on ne le pense.
D'ailleurs les conditions d'exploitation difficiles dans un pays en proie à des grèves si fréquentes nous imposent le devoir de vous conseiller de placer votre argent dans d'au- tres affaires mieux ordonnées : Comment expliquer en cffet qu'une Société sérieuse puisse s'engager à payer des impôts Futurs, sans connaître, dès maintenant, le mon- tant de ces droits ?
Qui paiera ces impôts ? Les anciens actionnaires, natu- rellement. Ils se verront donc tenus de supporter des dé- penses auxquelles ils ne s'attendaient pas en souscrivant leurs actions. Il vaut alors mieux ne pas entrer dans une affaire où l’on fait si bon marché des fonds des souscrip- teurs une jois que ceux-ci les ont versés.
NAPHTE LIANOSOFF. — Depuis longtemps, on bat le marché pour arriver à faire souscrire de nouvelles obli- gations de la Société du Naphte Lianosoff. Cette dernière voudrait, dit-elle, englober une autre compagnie exploi- tant le naphte. Le public ne paraît pas s'intéresser à cette affaire si lointaine et dont le fonctionnement est trop mystérieux pour pouvoir séduire. La souscription devait être close le 14 mai. Or, cette date est depuis longtemps fassée et la publicité ne disparait pas, bien au contraire. clle est augmentée. Autre signe de démence : jamais la Bourse de Paris ne vit autant de valeurs de naphte offertes à bas prix. Ce n'est pas le-moment d'en acheter ou d'en souscrire de nouveaux.
Sté Anonyme des ATELIERS et CHANTIERS de NI- COLAIEFF, — Le Crédit Français annonce une émission de 12 millions d'obligations de cette société. S'il a, avec ce lancement, autant de succès qu'avec les affaires de la Sud-Atlantique et de l'Emprunt chinois, le Crédit Fran- çais deviendra la « Banque des Rossignols ».
Pierre FONTENAY,
M. Charles JOURJON, Président du Conseil d'Administration
Directeur de l'ECLAIR
M. Marcel VANDAL, Directeur de l'ECLAIR
Bilan Général de la Société Française des Cinémas “ECLAIR?”
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Actif au 31 Décembre 1913 Passif IMMOBILISATION Non EXIGIBLE Propriété d’Epinay-s-Seine 198.333 33 73.333 33 125.000 Capital .........,.,.......... 1.250.000 » Fonds de Commerce ..... 1 1 DIVOTS R nc ide een 280 000 » 1.530.000 » Usines et Constructions 634.238 46 634.237 46 dl Matériel HE Ne 358.731 99 358.730 99 al De Ihéâtre 20.1." 54.734 » 54.733 » al ES ne se Siège Social 59.944 15 59.943 15 1 RÉSERVES on Coloris ©... 47.141 15 47.140 15 1 Réserve légale 21.268 12 — Journal ::,::... 13.484 60 13.483 60 1 Réserve spéciale 300.000 » 321.268 12 BTEVEIS NE Certes 60.000 » 59.999 » 1 125.008 » 1.426.608 68 1.301.600 68 Ë EXICIBLE VALEURS ENGAGÉES Créditeurs divers ............. 1.781.469 97 Loyer d’avance, dépôts divers .................. 13.833 70 Coupons divers et impôts ..... 89.267 20 1.870.737 17 Négatifs non édités ............................ 350.247 50 REC NTEA Marchandises : 5.122... 2000 Len neenneeeeie 288.626 90 Report à Nouveau .......:.. 20.013 96 Agences (non disponible) ........................ 975.064 31 1.627.772 41 VALEURS DISPONIBLES Caisse TR Re Te se ane net fra tetes te 301.008 40 Banques ...:.......:......s...eeseeessesreene 406.137 80 Débiteurs divers 0.210 ee does same esielole ste sde 422.525 75 D did RP RES PS PE à AC A 250 An AD Ce 5.000 » ' gences (disponible) ............................ 854.566 89 1.989.238 84 5 = 3.742.019 25 3.742.019 25 re À Doit : Répartition du Compte de Profits et Pertes Avoir : Amortissements : Matériel Fabrication .......... » Produits industriels, commer- —— — COlOTIS ME AL An te 5 ciaux et divers déduction S a — — MhéAtre Eee nee ë » faite des frais généraux .... 961.104 95 — — JOUTOALE SET 8.738 » — — Siège, Social ......... 37.508 9Ù 133.516 35 h— Usines et Constructions ......:........... 347.177 34 Allocations, prélèvements statutaires et AVES ee eee ele 68.763 45 Coupons et Impôts ........... 86.791 70 Réserve légale :................ 4.842 15 Réserve spéciale ..................... je 300.000 Fe RU DS TUE Report à 20.013 ï 961.104 95
Editeur » CINÉMA
Aûr. télégraphique : CINEPAR 12, Rue Gaïillon:
AU V WW
Longueur approximative
522 mètres
Un Drame
INTERPRÉTÉ Mile Renée SYLVAIRE, du Théâtre de la Renaissantt
M. TERNOIS, du Théâtre
TE
ÉCILALEX. : Editeur
1 2. - PARIS Téléph. : LOUVRE 14-18, GUTENBERG 50-92
AFFICHES
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Notices
AU pl
PHOTOS
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d'exquise émotion
PAR :- Mile LAGRANGE, du Théâtre des Capucines.
du Grand Gruignol.
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20 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
SUR L'ÉCRAN
A la projection.
La production de la semaine laissait à désirer, non pas par rapport à la quantité, mais bien à la qualité. Le film vrai- ment sensationnel a fait défaut. !Il y eut bien des pièces dont l'exposition du sujet s’aunonçait dans d’excellentes conditions, mais l’action s’alourdissait bientôt d’une vaste superposition de détails et l’intérêt en languissait. Et puis comment voulez-vous soutenir l'attention et l’enthousiasme des malheureux directeurs de cinémas pendant plusieurs journées consécutives, quand le soleil ruisselle dans les squares et les jardins et leur ouvre une perspective finan- cière peu réjouissante.
Les éditeurs feraient mieux d'opérer unesélection judicieuse dans le programme de leurs nouveautés à présenter à Tivoli pendant la saison d'été, pour que le nombre restreint des personnes qui doivent suivre toute la production ne soit pas sujet, chaque semaine, à une indigestion de films: plus ou moins coriaces.
N° nd
L'Enseignement par le Cinéma.
Une $séance fort intéressante d'enseignement par le ci- néma a été donnée samedi soir à l'école communale de la rue des Jeûneurs.
Cette première soirée était due à l’initiative avisée de M. Léopold Bellan, président fondateur de la Société mo- derne. De très nombreuses familles, réunies dans le préau, s’intéressèrent vivement aux films divers, amusants ou ins- tructifs, qui se déroulèrent devant leurs yeux et à la « leçon- type » que le professeur Collette fit, pour! ses débuts, devant un auditoire attentif de jeunes écoliers.
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Le roi de Danemark acteur de cinéma.
A l’occasion de la visite du roi Christian à Paris, il est intéressant de rappeler que le souverain fut mêlé d’une manière effective à la mise en scène d’un drame de cinéma.
Nous en avons d’ailleurs parlé en temps et lieu.
Le roi faisait une croisière sur son yacht Rita dans les eaux du Jutland, quand des coups de feu et des explosions intermittentes se mirent à déchirer l’air. Sa Majésté ordonna que l’on fit voile à toute vitesse vers l'endroit d’où partaient ces bruits insolites. Il aperçut alors une femme qui se dé- battait dans l’eau, pendant qu’une bataille en règle se pour- suivait entre deux barques, l'une occupée par un gentleman à l’air fort respectable, l’autre par une bande de ruffians ar- més jusqu'aux dents. Les choses allaient mal tourfer pour les bandits, quand le monarque aperçut dans une autre bar- que, un peu plus loin, la silhouette d'un homme étrange- ment calme qui tournait flegmatiquement une manivelle.
Une aütre fois, le roi assistait à une prise de vues dans laquelle ‘tournait une jeune femme qui devait se jeter à la mer pour échapper à ses ravisseurs.
À un moment donné elle allait se noyer et Christian fut le premier à s’en apercevoir.
Ïl dirigea lui-même l’opération de sauvetage.
Nouvelle représentation.
Notre excellent collaborateur M. E. Piéder, 33, rue du faubourg St-Jean à Nancy, directeur de l'Agence Cinémato- graphique de l'Est, concessionnaire pour l’Est des établisse- ments J. Demaria, vient de se voif confier la représentation des films de la Société Commerciale Ch. Mary, pour la ré- gion de l’Est. Est-il besoin d'ajouter que les directeurs de cinémas trouveront toujours auprès de lui le meilleur ac- cueil et qu'il fera l'impossible pour les satisfaire.
Lo Contre le Droit des Pauvres.
La Ligue contre le Droit des Pauvres continue ses travaux; mais elle doit, à l'heure actuelle, en attendant que le nou- veau Parlement ouvre la prochaine session, constituer son dossier.
Le Cinéma a pas mal d'amis à la Chambre. L'attaque sera rude.
Ajoutons que l’action des groupements adhérents à la Ligue se manifestera également contre la taxe municipale. On fera probablement d’une pierre deux coups. En tous cas, à l'heure où sonnera la charge, les troupes se rendront fidèles au rassemblement pour donner l'assaut définitif à cet antique privilège, décidément trop désuet pour vivre longtemps dans notre siècle de lumière.
ce ss Heureuse initiative.
A l’occasion des fêtes de la Pentecôte, le Royal-Cinéma de Villefranche passera une bande inédite que la Maison Gaumont tourne cette semaine pour le compte de M. Cal- mels, l’heureux directeur de cette belle salle.
Cette vue s’appellera Villefranche et ses environs. Il n'est pas douteux que la clientèle du Royal-Cinéma saura, par 54 présence, remercier M. Calmels dé son heureuse idée.
ee Précisons.
Un de nos confrères ayant publié, dans son dernier nu- méro, un On dit rédigé d’une manière aussi nébuleuse qu'équivoque, mettant en cause la Coopérative du film, la Corporation en fut très justement émue.
Le Courrier, fidèle à sa politique toute de précision, se devait de remettre les choses au point. Aussi, peut-il dire aujourd’hui que linformation de son confrère est préma- turée.
Certains pourparlers turent en effet ébauchés entre le Co- mité directeur de la Coopérative et une grande entreprise d'édition et de location. Mais ces pourparlers n’ont pas abouti, c’est ce qu’affirme M. Ferret, Président du Conseil d'Administration de la Coopérative, interviewé par Le Cour- rier Cinémalographique. :
Et pour plus de clarté, nous reproduisons l’écho de notre confrère :
ON DIT
— Que la Coopérative du film changerail prochainement de Direction et que son service de location de films serait centralis et réuni à une agence florissante dont les destinées sont entre les mains d'un très sympathique cinématographiste.
L'Union fait la Prce?
" 1?
LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 21
Les Agrandissements du « Courrier ».
Ainsi qu’il a été annoncé la semaine dernière, Le Courrier
Inématographique développe encore ses services généraux, agrandit ses bureaux.
Un étage entier supplémentaire a été loué, dans l’immeu- ble qu’il occupe actuellement, pour recevoir le trop plein des bureaux actuels et installer, avec tout le confort digne d’un poeal de premier ordre, les Services de Rédaction trop à
étroit maintenant.
Les Salons des accrédités seront aménagés au même étage avec un luxe du meilleur goût. Nos abonnés y trouveront :
1° Un cabinet de travail vaste et confortable où ils pour- Tnt aisément penser à leurs affaires, dépouiller leur corres- Pondance, y répondre, consulter tous les ouvrages tech- Mques, les Catalogues, les Répertoires d'adresses, etc.
Âttenant au cabinet de travail, une cabine téléphonique, Complètement isolée, leur permettra de communiquer avec CUrs correspondants parisiens, le tout commodément et sans aucun frais. À . Enfin, un très grand et très somptueux salon de conversa- Uon sera aussi à leur disposition. Ils y traiteront à l'aise toutes affaires commerciales tout comme s'ils étaient dans ur propre bureau.
es boîtes aux lettres personnelles seront installées. Les abonnés de province et de l’étranger pourront pendant leur éplacement faire adresser, 28, boulevard St-Denis, toute tur correspondance, placée à son arrivée sous la sauve- Sarde de l'administration du journal, qui a déjà donné mille Preuves de $a parfaite correction.
Et quelle formalité faut-il remplir pour jouir de toutes ces facilités ?
Aucune. Etre abonné au Courrier.
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Dialogue des vivants.
Enrendu mercredi soir, à la sortie de Tivoli, entre deux Exploitants de nos amis : « Peux-tu m’expliquer la chance de X...? Il refuse tous $S jours du monde. . © Oh, ce n’est pas malin. Huit ou quinze jours d’avance il fait la publicité pour le clou de son prochain programme. ét il paraît que ça rend... la preuve... ( Oui, je comprends, mais comment ? « Comment? De la manière la plus simple, la moins Coûteuse et la plus efficace, grâce à ses magnifiques clichés € projection fixe en couleur que la maison Milon, 7, fau- Ourg Saiat- Denis, appelle Affiches lumineuses pour film. € commence à employer ce système qui donne de si bons résultats et, ma foi, tu ne ferais pas mal d’en faire autant... à ne coûte que 2 francs. »
ee Fille d’Amiral.
M. Couchemann, l'excellent Directeur du Kursaal de Oulogne-sur-Mer, possède décidément les mille ressources Originales qui amènent le public dans les salles, et les billets € mille dans la caisse. Il fut récemment lauréat d’un concours de publicité. Oilà maintenant qu’il se propose de bouleverser sa bonne Ville de Boulogne-sur-Mer, en lui offrant l’estimable régal admirer la fine silhouette de Suzanne Grandais. M. Couchemann, passe en effet à Boulogne, au Kursaal,
le dernier film interprété par la délicate vedette du film:
îlle d'Amiral. Pour cette circonstance il a obtenu que Mlle
Suzanne Grandais viendrait en personne. le jour de la pre- mière faire les honneurs du Kursaal et s’asseoir au contrôle de l'établissement.
Suzanne Grandais quêtera au profit des marins malades. Idole de la foule, elle fera bonne recette ce jour-là.
En applaudissant à la pieuse pensée de l’artiste, nous fé- licitons M. Couchemann de son heureuse initiative.
En A la Savoïa-Films.
Le docteur Gariazzo, venant de racheter toutes les actions de ses associés, reste donc désormais l’unique propriétaire de la Savoïa Films de Turin.
Les hautes connaissances artistiques du docteur Gariazzo, qui, en plus des meilleurs artistes qu’il conserve, s’est adjoint des concours de premier ordre, permettront à la Savoïa- Films dans ses théâtres agrandis de fournir à ses nombreux clients une production régulière et remarquable. On parle de mille mètres de négatifs par semaine.
A bientôt des détails complémentaires.
se Monatfilms. ,
Après avoir donné entre autres : Le Vésuve, Le Matterhorn (le récent succès de Gaumont Palace), la Maison Monat pré- pare actuellement l'édition de quelques sujets dont nous aurons l’occasion d’entretenir nos lecteurs.
Citons au hasard : Compagnons fidèles ; Le Mariage de Minuit ; Pour les yeux noirs de Suxanne, de la British et Colonial; Le Stradivarius, de Hollandia; El Aïda, de Tulipia, etc., une sélection digne de son excellent représentant.
Nos hôtes.
M. Jésus Artigas, un des chefs de la Maison Santos y Ar- tigas, de la Havane, dont la réputation n’est plus à faire, voyage à ce moment en Europe, pour ses affaires.
Nous avons eu le plaisir de le recevoir dans nos bureaux, où il nous fut présenté par M. Maurice Soriano, agent exclusif de la Maison Pathé Frères pour Cuba et les Antilles. Il était également accompagné de son ami Pedro M. de la Concepcion, rédacteur de la Chronique Mondaine au grand quotidien havanais La Discusion.
En saluant leur arrivée à Paris, nous leur souhaitons un fructueux et agréable voyage.
Je
Le Collier de Ramsès.
Peu de Compagnies cinématographiques peuvent s'offrir le luxe d'éditer un film semblable à celui que la Compagnie Edison vient de présenter à sa clientèle. Une chasse aux vo-
leurs se poursuivant dans les décors de trois continents,
Europe, Afrique, Amérique, n’est, en effet, pas banale, et l'obtention des différents tableaux a suscité mille difficultés qui n’ont pu être surmontées que grâce à un travail opiniâtre et à des dépenses considérables. Cette œuvre, vraiment ori- ginale, captivera tous ceux qui la verront.
s-
Changement de titre.
Le Comptoir Ciné-Location de la Maison Gaumont, nous e de signaler à nos lecteurs que le film du programme .
° 24, primitivement intitulé Le Rachat de l'Honneur, s’ap- pellera désormais Le Rachat du passé. D'une facture très artis- tique, d’un métrage moyen (804 m.), il figurera à tous les programmes.
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Petites Nouvelles.
M. Artigas, dont nous annonçons d’autre part le passage à Paris, est descendu à l'Hôtel Prima, 7, rue de Trévise, où il serait heureux de recevoir les offres de services des per- sonnes qui croiraient avoir quelques affaires intéressantes à lui proposer.
%
Les électeurs le la deuxième circonscription de Boulo- gne-sur-Mer viennent d’envoyer à la Chambre M. Salem- bier, président du Syndicat des Loueurs et des Directeurs du Nord et du Pas-de-Calais. M. Salembierà ancien maire de Calais, est dans cette ville à la tête d’une importante entre- prise cinématographique.
x
M. de Ruyter vient de rentrer d’un voyage en Belgiqu
et en Hollande, d’où il rapporte de fructueux contrats.
*
Notre dévoué collaborateur stéphanois, M. Félix Robinet (Verax), vient de recevoir la rosette d’officier de l'Ordre du Nichan-Iftikhar. M. Robinet est le fondateur de l’Union Gym- nique Stéphanoïse (S. À. G.).
*
M. Alfred Broult, directeur du personnel des Usines Pathé, à Vincennes, s’est éteint, il y a quelques jours. Les obsèques ont eu lieu en la chapelle Sainte-Anne de Polangis. M. Georges Fagot, secrétaire de la Direction artistique, a prononcé le dernier adieu sur sa tombe.
Dans la nombreuse assistance, M. et Mme Charles Pathé, M. Emile Pathé, M. Prévost, MM. F. Zecca, Continsouza, Gaillotte, Fourel, commandant Olivier, Gaveau, Capellani, Louis Lelièvre, de Morlhon, Blanc, M. et Mme Ravet, Bou- dier, etc.
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Le Central. Film Service, 12, rue Gaillon (direction Bréard), vient de se rendre concessionnaire des deux pre- mières exclusivités de la nouvelle marque « Odéon » : La Fille du Garde-Chasse et Le Vieux Sergent, que nous avons annoncées dans notre dernier numéro, feuillets roses.
*
Les Voleurs de Perles, le grand film du Comptoir Interna- tional de Cinématographie, sera présenté à Tivoli le 2 ou 3 juin. ; .
Spartacus sera également présenté aux Directeurs pari- siens et ceci à partir du 23 courant. Cette projection est faite à la demande générale.
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*
Le bruit court que M. Maurice, directeur de la fabrica- tion à l’Eclair, quitte cette Société pour. entrer dans une nouvelle affaire de fabrication.
“ *
Un violentincendie s’est déclaré ces jours-ci au Chesnay, dans le cinéma-bal de Sans-Souci, appartenant'à M. Vignal. Le feu ayant pris dans une cuve de goudron, se propagea rapidement jusqu'à la scène, où il trouva de faciles ali- ments. :
Les déoâts dépassent 10,000 francs.
Ceci pour que des mal-intentionnés ne l’imputent pas au cinéma, : Û
*x
Notre ami A. Bonaz, directeur de l'Agence Générale de la Cinématographie, 21, faubourg du Temple à Paris, nous fait part de la naissance de son fils. La jeune maman et le bébé se portent bien. Tous nos compliments.
FRE
On nous annonce le mariage de M. José A. Lamy, avec Mlle Estela de Zaldo. La bénédiction nuptiale leur sera don- née le samedi 30 mai à midi, en l’église américaine de la
rue de Berri. À *
De passage à Paris, ces jours-ci, M. G. Reynaud, de Marseille. FT M. James K. Hackett, dont nous publions plus loin l’in- terview, et Mme Hackett sont descendus à l'Hôtel Meurice, 228, rue de Rivoli.
Cinétophobes.
C’est un village hollandais que les guides situent à 20 ki- lomètres au nord d'Amsterdam et que peuplent 3000 pécheurs. I doit à ces derniers d’être considéré comme un des plus pittoresques port du Zuyderzée. A Volendam en effet — c’est le nom de la localité — costumes, mœurs et traditions ancestrales ont été religieusement conservés. Et telle est l'horreur des habitants pour ce qu’on a appelé « l'effort du modernisme », qu’une petite révolution faillit éclater ces jours derniers, provoquée par le passage d’une troupe de ci- néma, venue prendre là un film intéressant. Les pêcheurs, furieux d'apprendre qu’une scène serait jouée dans le décor sauvage de la falaise et que certaines pêcheuses avaient con- senti à y figurer, menacèrent acteurs et opérateurs, les con- traignant à s'enfuir au plus vite pour éviter d’être jetés à la mer.
On irémit encore d'indignation à Volendam!. :
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 95
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Néron.
Ainsi que Le Courrier l’a annoncé, les Etablissements Pa- thé Frères ont acquis l'exclusivité du grand film Néron et Agribpine, de la « Gloria » (A. de Giglio et C° Turin) pour
Amérique, le Canada, le Brésil, la France, la Hollande, la Belgique, la Suisse, la Turquie, la Grèce, le Monténégro et anie.
Le service de la location Pathé à Paris s’est imposé de ST0s sacrifices pour satisfaire sa nombreuse et fidèle clientèle, €n lui réservant ce chef-d'œuvre de mise en scène cinéma- lographique.
La présentation de Néron el Agrippine (2100 m.) aura lieu CE matin, samedi, 23 maï, à 10 heures, à l « Artistic-Ciné- Ma » de la rue de Douai, avec un orchestre de 35 musiciens.
€ programme hebdomadaire sera présenté mardi matin, Comme d’habitude, au Dale Jour bouée Saint-Denis.
se
De la nécessité de déposer sa marque de fabrique.
Le Tribunal de Commerce de Bruxelles vient de confir- Mer une fois de plus la nécessité qu’il y a pour les.commer- sants et industriels de déposer leur marque de fabrique con- 9rmément à la loi du 1e avril 1879; sinon ils sont tout à at désarmés contre les imitateurs,
n effet, le jugement dit: une marque non déposée ne Peut donner lieu à un titre quelconque à une action en con- Currence illicite. (Droit ind. 1913, 2, 80 J. Co Brux. 1913,
se Prospérité.
Nous publions par ailleurs le bilan de la Société Française des Cinémas « Eclair », qui accuse une situation “Xceptionnellement prospère.
Les chiffres prouvent que la production de l'excellente Maison parisienne est universellement appréciée tant en
lance qu’à l'Etranger, et que les chefs-d’œuvre, tels que Zi- Somar, lApprentie, Protéa, le Chiffonnier de Paris et tant
AMusantes comédies éditées par elle, ont rayonné sur le Monde entier.
Le chiffre d’affaires s’élève à dix millions en chiffres ronds, “lSsant un bénéfice net avant amortissements d’environ 1:300.000 francs.
Près l’alimentation de la réserve légale et d’un verse- Ment de 300.000 francs à la réserve spéciale, le chiffre des lVidendes a pu être fixé pour 1913 à 6 ofo pour les actions V 4 6 fr. 40 pour les parts de fondateur. MM. Jourjon et andal méritent des félicitations pour leur brillante gestion.
ss Abondance de matières. L’abondance des matières nous oblige de remettre au nu- MÉTO prochain la suite de l’article de notre excellent colla- 9rateur E. Arnaud de Masquard, professeur du cours de
Publicité à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, concer- ant la science de la publicité. s Les Premières.
à Rappelons la présentation du film Suxanne Grandais, Fille Amiral que la Maison Mary organisera cet après-midi, 3. Mai, à Lutétia- Wagram. Il paraît quec’est une pure mer- eille. Cette fois-ci, ce sera le brillant orchestre de l’établis- fMent qui se chargera de l’accompagnement,
En été.
Sous le titre ci-dessus nous avons publié dans notre dernier numéro un article dans lequel nous mettions en doute un en- trefilet d’un de nos confrères concernant une saison cinéma- tographique estivale projetée par plusieurs directeurs de théâtre, dont Réjane et le Châtelet.
Notre manière de voir se trouve corroborée par la lettre suivante adressée par M. Aubert à Comædia, qui s'était fait l'écho de cette affirmation fantaisiste.
Cher Monsieur,
A votre rubrique, passée sous le titre générique de « Sur Ecran » vient de paraître pour la deuxième fois une chronique où vous dénoncex le boycottage des théâtres du « Châtelet » et « Réjane » par les maisons de location de films.
Pour affirmer un tel fait il faut que votre bonne fois ait élé surprise, car il ny a rien de moins exact, Ma qualité de prési- dent de la section des loueurs de la Chambre Syndicale de la Cinématooraphie, me permet d'apporter, très cour loisement d'ail- leurs, un démenti formel à cette affirmation.
Du reste, je ne crois pas que noîre corporation se soit beaucoup émue des différents projets des directeurs de théâtre qui veulent faire du cinéma dans leurs salles. L’Aïglon, dont le sort a élé de mourir jeune en exil, aura je le crains pour lui, la même desti- née au Châtelet, et, repentant comme la « Samaritaine », il re- viendra dans nos salles cinématographiques pour v connaître le vrai triomphe.
Cette rectification faite, laïssex-moi vous dire que je reste Pad- mirateur convaincu du talent de M, Hertz, l’un de nos premiers directeurs de théâtre. Il nous a donné maintes fois la mesure de son merveilleux talent. Notre industrie a beaucoup été décriée. Il n'est pas mauvais dé voir les grands noms du théâtre s’y intéresser,
Veuillez agréer, etc. L. AUBERT,
se
On ouvre.
La floraison des cinémas continue sans trève. Elle n’est même point arrêtée par l’approche de la saison d'été qui d'ordinaire calme les ardeurs des impresarios. r
Voici qu’on annonce aujourd’hui linauguration, rue dela Roquette, à l'emplacement qu'occupe le Cinéma Plaisir, d’un immense et luxueux Palace de plus de deux mille places. Le nouvel établissement, installé avec tous les con- forts, s’appellera Plaisir-Cinéma Aubert. ;
Les travaux commenceront incessamment, Ils permettent de prévoir l'ouverture pour le début de la saison prochaine. Et s’il faut en croire les projets des promoteurs de cette affaire, Plaisir-Cinéma Aubert ne chômera pas de program- mes sensationnels.
Allons! souhaitons-lui bonne chance. Le quartier est plein de ressources. Ses habitants sont décidément les plus gâtés de tout Paris.
se
Recensement cinématographique.
À l’heure qu’il est, Le Courrier procède au recensement des établissements cinématographiques de France. Dès que la liste sera établie, nous publierons le tableau des villes où il n'existe pas de cinéma, De nombreux lecteurs nous ayant écrit à ce sujet au lendemain de la publication de notre pre- mière annonce de la semaine passée, nous les prions de bien vouloir patienter un peu, jusqu’à ce que nos renseignements soient au complet, car c’est une correspondance formidable qu’exige ce travail aussi utile qu'intéressant.
L'OPÉRATEUR,
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Un petit tour à l''ÉCILAIE” (à suivre).
de FERAUDY
{1 faut croire que Bélisairene pulvérisa pas tous les Vandales, puisqu'il y en a encore Il y a, aussi, le minutieux … en scène de Féraudy Junioï le un (et de taille!) qui s'emploie avec M. Jourjon, seigneur d'Epinay, à présider aux heu- Liabel, qui met. quel joue avec beaucoup de chien reuses destinées de l'Eclair..
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MARCEL ARNAC 14.
Et puis voici Casimir et Pétronille, Lui a une drôle de trompette, Deux autres metteurs en scène, Raymond, croqué sous Enfin, César qules). il s'en sert pour jouer du clairon; elle tourne, on peut le dire ron- une pluie battante, et Faivre, frère d'Abel. qui préfère être le premie dement à Epinay, que le secon
à Rome.
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CHAPITRE PREMIER Les différents modes d'éclairage de la lanterne
Ces lignes étant spécialement réservées aux exploitants, je 1€ Mattarderai pas sur les éclairages autres que l'électricité. : considère qu’un établissement d’une importance même
SCondaire ne peut pratiquement employer d'autre mode 5 Kclairage que l'électricité. Cependant un avenir certain est
STvé au gaz d'éclairage surpressé et aux lampes à filament Métallique dans Pazote; jusqu’à maintenant aucune des *Pplications de ces modes d'éclairage n’a été adaptée au ci- Fate je crois toutefois savoir que d'importantes maisons sp non et pour peu que les opticiens arrivent à modi- 3... S Condensateurs ces modes d'éclairage ne tarderont pas
‘Upplanter la lampe à arc dans certains cas.
Our l'instant, je m'occuperai des appareils existants déjà.
: Plus ancien, servant à produire la lumière oxy-hydrique, VE Un appareil dans lequel lon active la combustion de . rogène en lui mélangeant de l'oxygène, l’on obtient une flamme très peu éclairante, mais d’une tempéra-
Mre très élevée. Si l’on projette cette flamme sur un bâton
de chaux vive, la partie.frappée de la flamme devient incan- descente. Elle éclaire vivement.
Tous les autres systèmes sont des dérivés de l'éclairage oxy-hydrique. Les différents constructeurs ont, pour éviter le danger que présente le mélange d'oxygène et d'hydrogène sous pression, remplacé celui-ci par un carburant quel- conque. Les uns ont employé l’éther, d'autres l’essence de pétrole, l’acétylène, le gaz d'éclairage ou l'alcool. Tous ces corps sont très riches en hydrogène et par conséquent émi- nemment inflammables; ils ont cependant l’avantage de produire des gaz au fur et à mesure de la consommation et avec des chances de fuite de beaucoup diminuées par le fait de leur faible pression. D’autre part, le rendement a été de beaucoup augmenté par l'emploi de pastilles en terres rares en ee. des bâtons de chaux vive. La lumière pro- duite est aussi beaucoup mieux utilisée par l'emploi de ré- flecteur « Mangin » qui ont permis de supprimer le conden- sat:ur et de placer la pastille horizontalement.
En résumé, ce système présente certains inconvénients. Il est encombrant, car malgré tous les perfectionnements, l’on n’est pas arrivé à supprimer le tube d'oxygène et malgré toutes les précautions l’on ne manipule pas aisément un tube chargé à une pression de 200 atmosphères et un mé- lange on des gaz, je veux bien admettre que les gaz ne se mélangent qu'au moment de leur combustion, et que les appareils sont étudiés et construits avec un soin minutieux ; mais qui peut garantir qu’il n’y aura jamais de fuites ?
Enfin les sources lumineuses employées dans les petites exploitations volantes n’ont pas donné satisfaction dans les grands établissements.
Il y a quatre à cinq ans, ces lumières étaient très em- ployées pour des vues instructives généralement très claires et projetées dans une salle de classe, à une distance réduite, sur un petit écran. Nous examinerons, du reste, dans un autre article (Le cinéma dans l’enseignement) lavenir réservé à : ces appareils dans les écoles, pour le moment, je n'ai en vue que les exploitants et je ne vois aucun intérêt pour eux à les employer, s’il existe un secteur électrique dans la ville où ils comptent s'installer; un groupe électrogène à gaz, à essence ou à pétrole, qui produit l'électricité est égalefnent à conseiller, mais il coûte plus cher. Cependant, les exploi- tations volantes qui emploient des lumières variées ne font généralement pas de brillantes affaires. Je leur conseille de rester chez eux ; car neuf fois sur dix ils ne feront pas leurs frais, feront du mauvais travail, se discréditeront eux et le cinéma. En somme ils rendront service à la corporation du cinématographe en général et à eux en particulier en s’abste- nant de faire du cinéma dans de mauvaises conditions. Je ne parle pas, bien entendu, des installations foraines ayant une machinerie appropriée et une salle démontable à eux.
L’éclairage électrique n’a pas dit son dernier mot. Quel- quefois son emploi pour les établissements de petite impor- tance paraît coûteux; long à amortir, en raison du faible temps d'utilisation (six heures par semaine en moyenne, samedi soir, dimanche matinée et soirée) et des frais relati- vement élevés que nécessite son premier établissement. Les appareils nécessaires, soit pour transformer le courant, soit pour en abaisser la tension, sont, il est vrai, d’un prix élevé, de plus, ils consomment pour leur fonctionnement pas mal de kilowatt et augmente ainsi les frais généraux.
Les petites exploitations auront tout avantage à employer l’incandescence électrique, au lieu de l’arc, elles auront ainsi à prévoir un amortissement bien moindre et en outre dépen- seront moins de courant.
Je ne parlerai que pour mémoire des lampes Hernst, fa-
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briquées par l'A. E. G., ce sont les premières lampes à incandescence qui ait présenté un sérieux progrès sur la lampe Edison. Mais depuis leur apparition qui date d'une dizaine d'années, elles ont été distancées et presque complè- tement oubliées. Elle n’ont, du reste, pour le cinéma pas grand intérêt, leur consommation est relativement élevée, elles sont très fragiles et de plus donnent un mauvais résultat comme projection en raison de la surface du point lumi- neux. Je n’en parle donc ici que pour mémoire.
Il est par contre une nouvelle lampe qui, je l'espère, fera parfaitement bien pour les petites installations, c’est la lampe à filament métallique dans l’azote. Ces lampes qui se cons- truisent jusqu’à 3.000 bougies, ne consomment qu’un demi- Watt par bougie. Elles ne sont en réalité que des lampes à flament métallique ordinaire que tout le monde connaît; seulement, au lieu d'obtenir l’incandescence du filament de Tungstène dans le vide comme dans ces dernières années, l’am- poule est remplie d’azote. On obtient ainsi un résultat mer- veilleux. Le filament devient environ kuit fois plus lumi- neux que dans le vide et la consommation par bougie pro- duite est ramenée à un demi-Watt. Bien entendu, les cons- tructeurs ont dû employer de nouveaux procédés de fabrica- tion qui sont leur propriété et qu’il ne n'appartient pas de dévoiler, je ne me bornerai donc qu’à examiner le résultat obtenu. Le filement étant plus lumineux, sa longueur a été réduite et cela a permis de construire des lampes beaucoup plus puissante, d’ici peu paraîtront sur le marché de nou- velles lanternes dans lesquelles ces lampes seront montées, un condensateur spécial atténuera l’ennui provenant de la
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multiplicité des points lumineux et les petites installations auront ainsi la lampe rèvée. ;
Elle présentera sur l'arc les. avantages suivants : dimi- nution des dangers d'incendie du film; bon marché de l’ins- tallation, utilisation directe sur n'importe quel secteur, consom- mation moindre et facilité d'utilisation pour l'opérateur.
Il est. certain que pour le moment du moins les grandes exploitations auront avantage à conserver leur arc en raison de la longueur de leur projection et de la dimension de leur écran. Du reste celle-ci ouvrant tous les jours amortis-
-sent-aisément leur matériel, de plus pour-lès fortes inten-
sités l'arc a un meilleur rendement. Nous exaïhinerons plus loin d’une façon très complète le fonctionnement des lam- pes à arc.
Les lignes qui précèdent s'adressent d'une façon toute spécialeaux petites salles, leurs propriétaires pourront satis- faire leur clientèle et assurer le succès de leurs entreprises, car où un cinéma dont les frais d’établissément et d’exploi- tation sont très élevés ne fait pas ses affaires, un autre, avec le même public et une mise de fond moindre gagnera de l'argent. I1 faut en un mot savoir proportionner le luxe de l'installation à l'importance de la ville dans laquelle on s’installe. Si l’on a pasles éléments pour remplir une grande salle n’en construire qu’une petite, mais en aucun cas sacri- fier la projection. Il vaut mieux un petit écran bien éclairé, qu'un grand qui le serait insuffisamment. La valeur d’un ci- néma ne se mesure pas à la surface de l’écran, à une petite salle convient un petit écran.
La lampe dont je parle plus haut est appelée à remplir toutes les conditions nécessaires, elle fera merveilles dans les petites salles aux ressources réduites.
F. KRAMER.
Rappelons que M. Kramer a monté pendant sa carrière une série de postes cinématographiques dont nous avons donné le détail la semaine der- nière. Mais quelques coquilles s'étant produites par suite de l’arrivée tardive de la copie de la liste des postes montés par notre collaborateur, nous tenons à la reproduire pour la bonne tenue de notre journal.
La voici :
Fémina Cinéma, à Arles.
Variélés Cinéma, à Villeneuve-les-Avignons; Variélés Cinéma, à .Aramon (Gard);
Eden Cinéma, à Creste (Drôme) ;
Familia Cinéma, à Port-de-Bouc;
Tivoli Cinéma, à Sorgues (Vaucluse); Cinéma Diois, à Dié (Drôme);
Cinéma Théâtre, à Saillans (Drôme);
Casino Cinéma, à Orange (Vaucluse); Alcaxzar Cinéma, à Avignon;
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À la Société des Gens de Leïtres
.Nous reproduisons ci-dessous, 1#-extenso, à titre documentaire, le rapport présenté au Comité de la Société des Gens de Lettres par M. Jules Mary, sur le droit d'auteur au Cinéma.
Comme on le voit cette question préoccupe vi- vement cés Messieurs. Ils n’hésitent pas, après avoir scellé au préalable une entente avec les au- teurs dramatiques, à dresser un plan de campagne “AN le cinéma, aux fins de le mettre en coupe
e.
M. les Gens de Lettres s'imaginent que le ci- néma doit devenir leur père nourricier. Ils lui confèrent d’inépuisables ressources et frétillent d’aise à la peñsée des sommes considérables qu’ils pourront à loisir prélever sur les recettes du film Mmiraculeux.
Mais il ne leur vient pas un instant l’idée, que pour faire un:contrat il faut être au moins deux et que, pour le moment, les Directeurs sont abso- lument décidés à se passer des œuvres d'auteurs qui motiveront la pérception d’un droit quel- conque.
Je leur conseille de réfléchir à cette circons- tance imprévue et de se contenter des avantages très réels qui leur sont faits par les maisons d'édition.
Que diable, l’appétit vient en mangeant, c’est Vrai, mais qu'ils se méfient, en persévérant dans cette voie, ils se préparent de bien cruelles désil-
lusions. | RAPPORT
présenté au Comité de la Société des Gens de Lettres, par M. Jules Mary, Président de la Com- mission du Cinéma, sur la question des droits d’auteur. .
La Société des Gens de Lettres n'a pas cessé de suivre avec un intérêt ‘très attentif les progrès réalisés par le cinématographe. Dès le début de cette industrie, il fut visible que, dans les programmes de l'avenir, les Gens de Lettres, grâce aux inépuisables ressources de leur inven- tion, étaient appelés à jouer un premier rôle, et tout de suite, certaines. maisons d'édition s’adressèrent à la So- ciété en vue de traités à conclure. Mais faute d’un règlement officiel qui ne pouvait, du reste, nous donner de force qu'après une réforme de nos statuts, les tentatives de la Société devaient fatalement se disperser, en même temps que les Gens de Lettres, livrés à eux-mêmes, sans unité de direction et sans l'espoir d’être énergiquement soutenus, se résignaient, de guerre lasse, à accepter des conditions qui ne pouvüient-rémunérer dignement leurs travaux.
Nous assistions au prodigieux succès du cinématographe. Et pendant que sa vagué venait rouler jusqu'au pied des théâtres parisiens et menaçait de submerger les théâtres de province pendant que, sur cette mer nouvelle, apparais- sait le puissant navire qui porte en lui la fortune des fa- bricants, des loueurs et des exploitants, nous cherchions vainement au loin la frêle coquille de noix qui aurait dû
laisser flotter à son arrière le pavillon de la République des Lettres. Aucun pavillon ne se montrait.
Mais cette période d'attente n'a pas été perdue pour tout le monde, et nous avons vu surgir une ruée redoutable de pillards sans vergogne, apaches de lettres embusqués à l'entrée de tous nos cabinets de travail pour nous dépouil- ler de la mœlle de nos œuvres.
Quelques écrivains ont fini par s'en émouvoir. Ils se sont adressés à la justice et déjà, si l’on voulait tout y réunir, serait volumineux le dossier des décisions judiciaires qui sont intervenues en notre faveur.
C’est alors qu'un premier élan fut donné et qu'un pre- mier coup de bélier enfonça les portes des droits d'auteur, jusque là si hermétiquement closes. Deux de nos confrères avaient eu leur idée de fonder une Société, la S.C.A.G.L.. qui bientôt devint prospère, et qui reposait sur cette ré- flexion éminemment juste, mais qu'en cinéma personne avant eux n'avait faite : à savoir que toute peine mérite salaire.
Des jours meilleurs allaient venir.
Et aujourd’hui, de tous côtés, des maisons d'édition pré- cipitent leurs tentatives et, mieux inspirées cette fois, un peu inquiètes aussi et désireuses de s'entendre, tournent leurs convoitises vers le catalogue inépuisable de vos œuvres futures.
Mes chers confrères, la reproduction de vos œuvres par les journaux n'offre pas un champ illimité où vous pouvez moissonner sans cesse. S'il n'est pas impossible de l’agran- dir encore, il arrivera un jour prochain ou vous aurez épuisé votre terre et où vous chercherez des réssources nouvelles. Le cinéma vous offre un des moyens d'étendre votre action sur un domaine encore en friche, et la loi de 1703 sur l'édition vous en donne tous les droits. J'ajoute que le moment ne pouvait être mieux choisi, puisque les événements viennent de nous amener à modifier nos sta- tuts en les modernisant et en les adaptant aux nécessités récentes de la vie littéraire. Nous aurons du reste été précédés dans \cette voie par la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques. Dans son assemblée de no- vembre dernier, en effet, elle a fait entrer le cinéma dans ses statuts, aux termes de la loi de 1791 sur les représen- tations. Mais la Société des Gens de Lettres ne) pouvait rester indifférente à une mesure qui semblait être une méconnaissance de certaines de ses prérogatives, et votre Comité a constitué une Commission que j'ai l'honneur de présider et qui fut chargé d'étudier cette grave question. | La situation se présentait ainsi : nous nous trouvions en présence d'auteurs dont les œuvres appartenaïent ma- nifestement à la Société des Gens de Lettres et qui, en tant qu'auteurs dramatiques, avaïent signé leur adhésion aux statuts anciens et nouveaux de la Société des! Auteurs et Compositeurs dramatiques.
Nous nous trouvions également à la veille d'un conflit qui n'eut point envisagé seulement le droit à exercer par les deux Sociétés sur les œuvres de leurs membres, mais d'un conflit de principe extrêmement grave, sur les chances driquel les opinions des Gens de Lettres, des Auteurs dra- matiques et des Avocats sont très divisés. Un conflit de cette nature éclatant à notre foyer littéraire ‘ne pouvait que nous nuire à tous en ne profitant qu'à ceux qui ont intérêt à notre désunion.
IL fallait donc une entente.
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Dès sa première séance, la Commission du Cinéma tom- bait d'accord pour établir les différentes séries de vos œu- vres entre lesquelles il y aurait lieu de départager les pré- tentions de chacutie des deux Sociétés, et elle en était là de ses travaux lorsque, sur l'initiative spontanée de M. Robert de Flers, président de la Société des ‘Auteurs et Compositeurs Dramatiques, avec qui j'avais eu l’occasion d'en causer à plusieurs reprises, des pourparlers furent ouverts entre les deux Sociétés en vue d'un accard. Des droits égaux engendrent souvent des querelles, et il fallait éviter, pour le plus grand préjudice de tous, de jouer aux frères ennemis. Ce qui était en jeu, ce qui nous paraissait évident, c'étaient les avantages que vous deviez retirer d’uneadjonction de vos droits aux droits de nos confrères, et ce qui a été notre but, ce fut de présenter à tous les obstacles, à toutes les résistances de l'avenir, la cohésion puissante des deux Sociétés réunies en un bloc pour la défense commune de leurs-intérêts. Le droit d'éditer se liait au droit de représenter. Les deux n’en faisaient plus qu'un: Là loi de o1 s’en allait bras dessus bras dessous avec la loi de 03. :
Il serait trop long, et du reste inutile, d'entrer dans le détail des discussions nombreuses, fort longues, qui inter- vinrent entre votre Commission du Cinéma et la Commis- sion des Auteurs ; mais ce qu'il faut dire, c'est qu'elles furent toujours empreintes de la plus extrême cordialité, et si certaines thèses furent énergiquement défendues, elles le furent sans qu'aucun de nous oubliât jamais qu'il dis- cutédit non pas pour l'agrément des uns ou pour l'agrément des autres, mais dans l'intérêt de la grande famille des écrivains français. Ce serait commettre une injustice que d'oublier de rendre hommage à la sagacité, à l’inlassable dévouement de notre Conseil judiciaire, représenté par M° Vidal-Naquet, lequel; pendant plus de. six semaines, partagea nos travaux et les fit passer au premier rang de ses préoccupations personnelles.
L'accord fut enfin conclu. Cet accueil avec la Société des Auteurs n’est pas pour aliéner votre liberté et respecte les droits antérieurs acquis à des tiers. Il comporte deux périodes, l’une transitoire, celle où nous allons entrer, l'autre définitive, lorsque la Société des Auteurs aura pu conclure, des traïtés généraux avec les fabricants, les loueurs et les exploitants. Pendant la période transitoire, vous conserverez le droit de discuter les conditions de vos traités et nulle obligation ne vous sera imposée, si ce n'est celle de faire passer lesdits traités par l'intermédiaire des agents directeurs de la Société des Auteurs. Ces trai- tés, ainsi surveillés, vous donneront des avantages supé- rieurs à ceux que vous eussiez obtenus si vous aviez été
livrés à vos seules inspirations. Les Gens de Lettres dé- battent, en général, avec mollesse leurs intérêts. Permet- tez-moi de vous citer comme exemple un traité qui fut de- mandé cité Rougemont, il ny a pas quinze jours. Sur les conditions offertes, nous avons obtenu une augmentation de près de moitié, et nous avons fait consentir à l’adap- teur une réduction de 20 0/0.
Reste la période définitive des traités généraux. À ce moment, lorsque la Société de la rue Henner aura obtenu des droits à la représentation de quelque nature qu'ils soient, les Gens de Lettres seront soumis au régime des Auteurs. dramatiques avec les théâtres. Vous devrez ac- cepter le minimum des droits cohsentis, au-dessous. des- quels il vous sera. interdit de descendre, mais au-dessus desquels vous aurez toute liberté d'étendre vos exigences.
Aussi longtemps que durera là période transitoire ac- tuelle des traités particuliers, vous aurez à verser aux agents qui passeront vos traités 6 0/0, mais sur lesquels 1 0/0 reviendra à la caisse sociale des Auteurs Dramatiques et 2 0/0 à la vôtre. ‘
Et la Société des Auteurs Dramatiques assurera non seulement tous les frais de perception quelconques, mais elle prend à sa charge la lourde et onéreuse responsabilité
des procès qui pourront être plaidés en vue d'établir, sur
une question aussi nouvelle — je dirais presque : aussi imprévue — une jurisprudence grâce à laquelle tous, tant que nous sommes, nous pourrons nous défendre.
Lorsque prendra fin cette période, c'est-à-dire lorsque nous serons sous le régime des traités généraux et des droits à la représentation, la Société des Gens de Lettres jouira constamment, et quelles que soient les variations de ces droîts, des mêmes avantages et des mêmes remises que la Société des Auteurs Dramatiques.
Mes chers confrères, il y a un siècle, les auteuÿs. drama- tiques, désunis, ne pouvaient rien pour se protéger. Ils se sont réunis et ils ont vu prospérer leur fortune. Il y a soivante-quinze ans, les hommes de lettres, découragés par des tentatives inutiles, devenus indifférents comme des gens qui ont perdu tout espoif, songeaient à peine à revendiquer la propriété de leur travail. Ils se sont réunis et ils ont vu prospérer leur fortune.
Aujourd'hui, ce ne sont plus les individus, ce sont les deux puissants groupements de vos intérêts qui vivent sé- tarés, découvrant ainsi parfois à des adversaires éventuels certains points vulnérables.
Et voici que le hasard d’une invéntion merveilleuse offre aux deux sociétés un terrain qui semble préparé à sou- haîït pour une entente.
T'el est, chers confrères, dans l’ensemble, le sens dans lequel votre Commission du Cinéma a dirigé ses’ études. Quel que soit le jugement que vous allez porter sur ses travaux, vous reconnaîtrez qu’elle eut pour souci cons- tant les intérêts généraux de votre Société, lesquels sont faits de voÿ intérêts particuliers. Et c’est ici, en terminant, que je vais appeler à cette communauté d'intérêts.
Si nous sommes une société influente dont le bon renom est universel, si nous nous érigeons parfois en une sorte d'académie au petit pied pour la distribution de nos prix httéraires, il ne faut pas oublier jque nous sommes égale- ment une société de solidarité, tendant au bien de tous, une société de mutuel travail, oserai-je dire. Vous W’oublierez donc pas, mes chers confrères, que c'est à la solidarité que s'alimente hotre caisse sociale — la caisse qui laisse tom- ber, au soir de la vie, quand la fatighe et le découragement et la désillusion sont venus, un peu de la bienfaisance pré- voyance à laquelle nous aurons tous participé.
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Les Origines du Cinématographe
(Suite) Par M. G. DEMENY
I L’ANALYSE DU MOUVEMENT
Le phénakisticope devint le zootrope cylindrique, le disque à images fut remplacé par une bande de figures coloriées et le jouet se répandit partout en char- mant nos loisirs.
Raynaud obtint les mêmes effets en 1877 par le moyen de miroirs.
Son praxinoscope-jouet devint le praxinoscope thé- âtre et enfin le théâtre optique que tous ont pu voir fonctionner à Paris au musée Grévin.
Cest d’ailleurs l'appareil qui se rapprochait peut- être le plus de la solution du cinématographe.
Mais tous ces jouets, si perfectionnés qu’ils fussent, avaient toujours deux grands défauts. Ils donnaient fort mal la continuité du mouvement parce que, pour obtenir une sensation continue, il faut faire passer devant l’œil au moins 12 à 16 images par seconde :;
le mouvement représenté - était forcément très court --
puisque les mêmes dessins revernaïent constamment et, deuxième défaut tout à fait capital, ces figures étaient dessinées à la main, à la fantaisie de l’artiste ; la syn-
thèse résultant de leur superposition était d’une im perfection notoire et tout à fait inexacte.
La portée de ces instruments cependant si ingénieux s’arrêtait donc forcément là. L’habileté de l'artiste était pourtant remarquable. M. Raynaud avait réalisé des tours de force, il avait eu la patience de peindre des bandes de gélatine transparente de plusieurs cen- taines de mètres de longueur et représentant des scènes entières. Mais quel que soit son mérite, cet inventeur. dut reconnaître combien ses analyses étaient fictives et qu’il ignorait complètement les mouvements qu’il voulait reproduire.
L’œil le moins exercé éprouvait une sensation de malaise devant ces mouvements faux et étranges. Le scintillement produit par l'insuffisance des images. venait compléter cette sensation en le fatiguant.
Il n’y avait pas à hésiter, il fallait appliquer à ce appareils et à la confection de ces bandes les procédés exacts et fidèles de la photographie.
Cette idée était toute naturelle et elle vint à J’esprit des premiers inventeurs. Du Monts en parle en 1861 et Ducos du Hauron, l'inventeur français de la nhoto- graphie des couleurs, décrit en 1863 un appareil de synthèse qui n’a jamais été connu du public et que j'ignorais du reste absolument, l'inventeur original se contentant de prendre sur son propre fonds sans com- piler les documents antérieurs. On trouvera plus loin Ja liste des antériorités que j'ai pu découvrir depuis 1860 jusqu’en 1895 où le cinématographe a fait son apparition à Paris.
L'application de la photographie aux zootropes était
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tout indiquée, mais elle ne se fit pourtant pas sans dif- ficulté ; elle passa par des étapes pénibles.
I1 fallut d’abord réaliser l'analyse du mouvement avant d’en faire la synthèse.
L'industrie avec Van Monckoven fournissait déjà en 1880 des plaques photographiques assez sensibles pour être impressionnées dans un temps très court.
Aujourd’hui, tout le monde fait de la photographie, tout le monde fait même des instantanés, mais on ou- blie ou on ignore la suite des découvertes ayant per- mis d’obtenir ce résultat.
Avant l’apparition du gélatino-bromure, on avait en- core le collodion ; on préparait sa plaque soi-même et la sensibilité de celle-ci diminuait en séchant.
Pour le daguerréotype, il fallait des temps de pose allant jusqu’à plusieurs minutes ; l’obturateur, c’était le bouchon de l’objectif. Les émulsions, de plus en plus sensibles, permirent de diminuer le temps de pose ; opérer aujourd’hui au millième de seconde est chose courante. Les obturateurs durent se mettre en rapport avec cette sensibilité et l’on put songer à photogra- phier les objets en mouvement.
En France, les premières applications de la photo- graphie à l’étude des mouvements remontent à 1874. L’éminent astronome Jansen, ayant à étudier le pas- sage de Vénus sur le disque du soleil, construisit un revolver photographique qui lui permit d’obtenir sur une même plaque une série d’images successives du phénomène à des intervalles de temps égaux.
Le mouvement était lent, la lumière solaire très in- tense, et on avait le temps de déplacer la plaque entre
deux images consécutives ; le mécanisme était dont facile à réaliser.
Jansen n’alla pas plus loin dans ses application mais il sentit que son procédé aurait de l’avenir € s’'étendrait à l’analyse de tout mouvement jusqu’à celle du mouvement de l’homme et des animaux. :
Muybridge, en Amérique, poursuivit ce problémé mais par des moyens différents. Pour obtenir une suit d'épreuves photographiques du mouvement d’un Cb® val au galop, il braquaïit sur lui une batterie de 24 4): pareils photographiques ayant chacun leur object leur plaque sensible et leur obturateur. Le déclanch® ment de chätüe appareil s’obtenait successivement Pa l'électricité, et c’est en passant dans la piste d’exp4 rience devant les objectifs que le cheval rompait I même les fils aboutissant aux contacts électriques.
En 1880, Muybridge fit paraître ses curieuses épreu’ ves ; c’étaient plutôt des silhouettes que des image” elles étaient déjà instructives, mais encore peu précise” bien supérieures cependant aux dessins faits à la mail par leur authenticité certaine. Mais les espaces de temp? séparant la prise des images étaient loin d’être égal” et le point de vue changeait avec chaque image. .
Marey s’occupa de la question et, reprenant le pr! cipe du revolver photographique de Jansen, il le M9 difia pour l’adapter à l’analyse de mouvements tré rapides comme le vol des oiseaux. Il construisit l fusil photographique en 1882 et s’en servit comm£ d’un fusil de chasse pour viser l’oiseau à photographie en plein vol.
Le mécanisme de cet ingénieux instrument permet tait de prendre 12 images sur une plaque tournant accomplissant son tour en une seconde. Nous nous T4? pelons avoir aidé le maître à confectionner, avec Lee images données par le fusil photographique, des di ques zootropiques qui donnaient déjà la synthèse coup d’aile et l'illusion parfaite du mouvement de 10" seau. Ce fut certainement une des premières applic® tions de la photographie à ces appareils.
Marey ne s’en tint pas là, il reproduisit plus tard, par le modelage, l’oiseau complet et établit ainsi des zootropes avec des figures entières à trois dimensi0®*
Cependant le fusil photographique ne suffisait pa à l’analyse du vol, il fallait beaucoup plus - d’image" il en aurait fallu 50 à 60 à la seconde au moins ; il $ servit pour les obtenir d’un autre moyen. Il laissa dE plaque fixe et fit tourner au-devant d’elle, et très rap} dement, un disque obturateur opaque percé d’une 0 plusieurs fentes. Cela lui permit d'obtenir sur ue même plaque un grand nombre d’épreuves de l’oiseall se déplaçant dans l’espace.
(A suivre.) G. DEMENY.
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Gouzon, président de tribunal, a deux filles, Mari# 0 et Rosette ; il s’est remarié à une femme d’un temp d ment excessif : Séphora. Un jeune homme tim Eté myope, Jules des .Roncières, aime Rosette mais, à la “ 35 d'événements contre lesquels sa timidité ne lui permit P
e 5
BCE à Lee NS 01h de réagir, il se trouve fiancé à l’ainée des filles de Got Marianne. fe!
. ; a Séphora, que Mile Cassive personnifie avec sol ta
habituel, revient de voyage avec son mari : les voy?8,, sont, en effet, le remède, disons plutôt le palliatif qu£ il phora demande à son mari dès qu’elle se sent sur Jef est de le tromper. Il n'y a pas un quart d'heure quels descendue de wagon que St-Pardoux, le fiancé de Rose es s'entremet pour:que Séphora accorde un entretien à ] ble lequel veut.avôuer à sa future belle-mère le vers il amour qu'il ressent pour. une autre personne, don,4 ne précise pas le nom. Aussi, Séphora croit que nd d’elle que Jules vient de s’éprendre et la voilà qui der dos à son mari de la remmener encore en voyage, au PaY° aurores boréales. Mais Gouzon, cette fois, proteste. aime mieux être cocu que d'aller en Norvège, ça ju! vi viendra moins cher :; il dit : Zut ! à sa femme et S€! tte régler une affaire urgente à Orléans. Manquant, CH fois, de son palliatif habituel, Séphora écrit une Je qu’elle remet à Jules, lettre qui invite le jeune home, se trouver à minuit dans le salon afin d'enlever (© qu'il aime. » ju
Après avoir bu quelques verres de liqueurs forte” #f les se trouve au rendez-vous fixé. Il pensait y renco® Rosette, mais il a le désagrément d'y trouver Séph il ses bagages et son tempérament excessif. Résign® allait tout de même enlever Mme Gouzon lorsqu'il wi tective de quinzième ordre le prend pour un voleuf #; recherchait. Des Roncières qui ne tenait pas du tot ps partir avec Séphora est tout, heureux de.ée contre-tefil il ne se défend pas, se laissé’arrêter, puis emprisonné
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Gouzon, qui revient d'Orléans, préside au débotté la sé- ance où sera jugé son futur gendre. Le défenseur de ce dernier qui a de l’entérite et qui vient de manger des es- cargots, est obligé de sortir fréquemment. Son client du fait de cette défection intermittente allait être condamné, lorque Séphora, qui est avocate, croyant que des Roncières s’est fait arrêter pour ne pas la compromettre, plaide pour lui avec chaleur et sincérité, elle avoue sa passion contra- riée. Mais St Pardoux intervient et raconte qu'il a vu Jules embrasser une jeune veuve et que c’est d’elle qu'il serait réellement amoureux ; bref l’amusant trio de ma- gistrats qui siège acquitte Jules du chef de vol, mais l’o- blige, sous peine d’une astreinte de 500 frs par jour, à épouser la jeune veuve en question. Voici donc notre des Roncières retombé de Charybde en Scylla et, dans un moment de fureur, il donne un coup de poing à Gouzon. On le réintègre en prison.
Que les personnes sensibles se rassurent : il n’y reste pas longtemps. Après s'être déguisé en blanchisseuse et bovardé tour à tour avec les principaux acteurs de la pièce, il épousera Rosette. Même une charmante scène de comédie sentimentale donne lieu d'espérer que leurs caractères s’accorderont à ravir et qu'ils seront heureux.
Comme on peut en juger par ce bref résumé, l’action de cette comédie-vaudeville n’est pas trop tumultueuse et, à l’encontre de maintes œuvres du répertoire du Pa- lais-Royal, ses personnages ne courent pas comme des rats empoisonnés. On n’y voit pas non plus de lit, ni d’ar- moire, accessoires chers à tant de vaudevillistes. Les prin- cipales qualités originales de « J'Ose pas. » résident
-mais si cet homme chante
surtout dans la variété des types et dans l'esprit drôle et souvent hilarant de son dialogue. Si la cuisinière de
Kistemaekers, et son ami le sergent de ville, vont d’avenr ture écouter cette pièce il y a lieu de croire, malgré qu'ils r'aiment pas le théâtre, qu'ils ne s’embêteront pas. à
A moins qu'ils veuillent attendre — et il est trop tôt pour y songer — son adaptation cinématagraphique, € qui advint à tant de productions similaires ! Car, aujotf d’hui, Feydeau, Bisson, Courteline, etc., après avoir com le succès sur le plateau, le réobtiennent sur l’écran. T'elles œuvres de Courteline qui firent nos délices à la lectufé puis furent mises à la scène avec bonheur, charment à nouveau un autre genre de public, celui des cinémas et il est nombreux. Il faut le voir rire à ces « Scènes de # vie de Bureau » que l’« Eclair » a si parfaitement adapt* d’après l'œuvre du célèbre écrivain et que je revoyaf l’autre soir dans un ciné du quartier latin.
Un des principaux reproches que ses adversaires font au « ciné » c’est d’annihiler le dialogue. Or, et j'attifé sur ce point l'attention des auteurs cinématographiques, ! n’est pas défendu d’intercaler au courant d’un film que ques extraits du dialogue, quelques aperçus du raisonfé? ment que les personnages sont censés tenir sur l'écran:
Contrairement à d’aucuns qui estiment que le film pa fait ne devrait pas comporter de texte, j'estime qu'il 19 déplaît pas au public de lire de temps en temps quelque lignes, quelques phrases lui permettant de repérer 507 attention. Quand il s’agit d’un film comique surtout, | aime connaître, à défaut de l'entendre, l’exclamation, résumé de la confabulation des personnages qu'il V0! évoluer.
Il arrive même quelquefois que le texte d’une bande pr0 voque un rire que certaines œuvres orales n’obtienner pas toujours et c'est là, reconnaissons-le, la preuve d'u talent sûr. Je me souviens — pour citer une observatiol récente — d’avoir vu passer en public le film « Onésim® et le dromadaire ». La projection d’un sous-titre expliquait en termes sérieux que « la belle-mère d'Onésime état absente, on allait mettre le dromadaire dans sa chambr® à sa place ». Et bien, la lecture de ce texte, ai-je besoil de le dire, mettait de suite le public en joie, avant même qu’il n’ait vu la scène. Je crois donc qu'il y à là un point de vue très intéressant à considérer pour la production cinématographique : la force comique du texte projeté: Ce texte peut parfois trouver une vigueur comique S gulière et originale dans le paradoxe et le contraste. Pas exemple un homme qui chante dans une cour, entouf® de sa nombreuse marmaille, n’est pas un spectacle drôle ? « Je suis presque seul St la terre. » il devient comique. Partant de ce principe texte à l'écran n’est donc pas nuisible, au contraire, et lorsqu'il est rédigé, dans une forme concise, avec humot! esprit ou originalité, il éclaire d’un jour agréable la scène qui passe, donne plus de relief et de vie aux personnages ! il aide à la communion plus intime de l’auteur avec public et laisse en quelque sorte une plus complète impre* sion.
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62 -
LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
LE CODE DU CINEMA
(Suite) LIVRE I
CHAPITRE II
Droits des Auteurs d'Œuvres littéraires et artistiques.
TITRE VII PROTECTION DES ŒUVRES CINÉMATOGRAPHIQUES
Dépôt légal. — L'article 6.de la loi du 19 juillet 1793 im- pose aux auteurs qui veulent assurer leurs droits de pro- priété et pouvoir poursuivre des plagiaires, l’obligation d’ef- fectuer le dépôt de deux exemplaires de leurs ouvrages à la Bibliothèque Nationale.
Cet article est ainsi conçu :
« Tout citoyen qui mettra au jour un ouvrage, soit de litté- rature ou de gravure, dans quelque genre qu’il soit, sera obligé d’en déposer deux exemplaires à la Bibliothèque Na- tionale ou au Cabinet des estampes de la République, dont il recevra un reçu siené par le bibliothécaire; faute de quoi il ne pourra être admis en justice pour la poursuite des contrefacteurs ».
La loi du 29 juillet 1881 prescrit à tout imprimeur, par son article 3, de faire le dépôt de ces deux exemplaires au Ministère de l'Intérieur; le nombre d'exemplaires est porté à 4 pour la musique, les estampes, et toutes reproductions autres que les imprimés.
Aux termes des traités internationaux, l’auteur étranger ect tenu, pour pouvoir intenter un procès de contrefaçon littéraire, de justifier qu’il a fait le dépôt légal en France.
En 1907, une circulaire du Ministre de l’Intérieur aux Pré- fets a étendu le dépôt légal aux photographies dans les termes suivants :
« En ce qui concerne les photographies, bien qu'elles ne soient pas mentionnées dans la loi de 1884, il n’est pas douteux qu’elles rentrent, de façon générale, dans la caté- gorie des cstampes dont le dépôt est obligatoire. D’ailleurs il est de jurisprudence que les photographies, lorsqu'elles présentent un caractère artistique, sont protégées par la loi du 19 juillet 1893 et que, par suite, la reproduction illicite ne peut en être poursuivie devant les tribunaux qu'après un dépôt préalable de trois exemplaires. M. l’Administrateur général de la Bibliothèque Nationale attache une grande im- portance à recevoir notamment les photographies de per- sonnalités politiques et savantes. »
L'éditeur d’un film cinématographique est-il tenu, préala- blement aux poursuites, de justifier du dépôt de l'œuvre qu’il prétend illicitement reproduite ?
Les lois des 13 et 15 janvier 1791 et 14 juillet 1866 n’im- posent pas aux auteurs d'œuvres théâtrales le dépôt à la Bi- bliothèque Nationale préalablement à toute action en jus- tice ; la loi des 19-24 juillet 1793 n’astreint à cette obli- gation que les auteurs d'œuvres littéraires et de gravure, et ce dans l'intérêt des collections de la Bibliothèque Na- tionale.
Ici encore, il n’y a pas lieu d’étendre la loi par assimila- tion; le dépôt préalable des films, œuvres sans intérêt pour la Bibliothèque Nationale, ne saurait donc être exigé comme condition préalable des actions nées d’atteintes portées aux droits de leurs auteurs ou éditeurs (A. Cagliostro, Trib. ci- vil de le Seine, 29 Juillet 1912).
Le dépôt d’une œuvre de ce genre, lorsqu'il aura été et- fectué, aura seulement pour effet de constituer une présomp= tion de propriété au profit du déposant. (AfF. l’Assommoit Trib. civil de la Seine, 29 Juillet 1912).
Le Ministère de l'Intérieur n'accepte pas le dépôt des scènes cinématographiques tirées sur films inflammables; il ne les reçoit que sous forme de photographies complètes sur papier.
Scénarios. — Les scénarios cinématographiques s’inspirent souvent de romans ou de pièces de théâtre, mais on n'a pas prévu le contraire. Certains écrivains peuvent s'emparer d'un scénario cinématographique et en tirer roman ou une pléfe de théâtre.
Protégées comme bandes photographiques, comme 1ma ges, les œuvres cinématographiques sont-elles protégées comme scénarios ?
Le travail intellectuel, le choix et le développement du sujet, la combinaison des épisodes et des incidents, nous semblent avoir droit à la même protection que la forme matérielle qui leur a été donnée.
C'est ce qui a été implicitement jugé le 18 décembre 1911 par le Tribunal civil de la Seine, et le 17 mai 1912, par a Cour de Paris : les scénarios ont été considérés comme des ouvrages dramatiques (A. Les Trois Mousquetaires, la Dame de Monsoreau, la Tour de Nesle.) :
Mais comment protéger un scénario avant son exécution?
Certains auteurs ont prétendu, à tort ou à raison, avoir vu des films reproduire non seulement les idées qu’ils avaient confiées à des tiers, mais encore la trame même d’une action qu’ils avaient combinée et écrite. ;
La question est délicate. Nous avons déjà vu que la Joi sur la propriété littéraire ne protège pas les sujets qui font partie du domaine public, mais seulement la suite et 4 combinaison des épisodes de nature à constituer une œuvié originale.
D'autre part, un scénario cinématographique est un tlA” vail spécial, exigeant une expérience très grande des condi- tions de sa reproduction. ;
Pour accuser un tiers de plagiat, il faut que l’auteur d'u? scénario antérieur soit à même de justifier de ses droits de priorité, non seulement sur la trame de l’œuvre, mais encoré sur ses détails. S
Pour cela le dépôt des scénarios à la bibliothèque Nati07 nale, ou tout au moins à la Société des Auteurs où la décla ration des œuvres théâtrales est déjà obligatoire, constitue” rait une présomption qui, renforcée par certaines formalités accessoires, permettrait, jusqu’au jour où interviendra uné loi spéciale, les comparaisons de nature à faire admettre où rejeter, par un tribunal arbitral, les prétentions du premier auteur.
(A suivre.) E. MEIGXEN.
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Mises en Scène prodigieuses
Le Journal publie sur les mises en scène ciné- matographiques les lignes très intéressantes que voici :
Le cinématographe présente — entre ‘autres — cette
admirable singularité d’être, à la fois, le spectacle qui coûte le moins cher à regarder et celui qui coûte le plus cher à monter. Pour dix, vingt ou quarante sous nous contemplons des scènes pour lesquelles des dizaines et des centaines de mille francs ont été dépensées.
Car on se doute bien que des décors somptueux, des figurants par centaines, des trains, des navires, des aéro- planes, des animaux domestiques ou féroces, les metteurs en scène ne trouvent pas tout cela sans peine ni gratuite- ment.
Convaincus de la vérité du précepte de Boileau : « Rien n’est vrai que le beau », ils tiennent le plus possible, et moyennant quelques précautions, à faire vrai. Le public est souvent trop porté à douter de ce qu'on lui montre. Il cherche le truc. Disons-nous bien que souvent il ny en a pas et que le cinéma n’est pas toujours « du chi- qué. »
Ainsi, pour représenter un incendie, il ne faut pas croire qu'on se serve toujours de feux de Bengale. On met le feu très réellement à un décor, à une maison cons- truite spécialement pour cela. L'année dernière, une so- ciété d'édition américaine avait fait construire tout un village en bois peint, et ce fut le plus bel incendie qu'on put rêver.
De même a-t-on vu sauter des vaisseaux très vraiment bourrés de poudre. Il y a quelque temps, un phare aban- donné fut acheté par un éditeur, restauré et détruit à la mélinite devant l'objectif.
Au cours d'un film représentant une chasse aux lions, trois de ces animaux étaient tués sans aticune fraude possible sous les yeux mêmes des spectateurs.
Dernièrement, dans un film évoquant une récente et effroyable catastrophe, un véritable paquebot fut coulé bas par un éditeur consciencieux. Après les diverses pé-
un dernier tableau, fort distincts montrait le navire s'enfonçant lentement dans les flots
Ce sont là des incidents — ou des accidents — qui coûtent fort cher à réaliser. Moins peut-être cependant que les grandes reconstitutions historiques, qui set du metteur en scène des prodiges d’érudition. Là, doi tout recréer. Les décors naturels eux-mêmes ont besoin de retouches pour paraître « du temps ». On petit encore nos jours se procurer un transatlantique, mais pour mettre à flot les flottes romaines et égyptiennes, il faut les cons" truire. Il faut aussi reconstruire le palais de César et cirque où l’on jettera les chrétiens aux lions, et Rom£ même, pour l'incendie.
Pour représenter des batailles, on lève de véritables armées, et il faut habiller, équiper tout cela. On n ’omet que les balles dans les fusils. Une marque américaine acheté ou loué toute une tribu de Peaux-Rouges pour faire des films où on les voit aux prises avec Ta civilisatiol blanche, et constamment ce sont des attaques de trains des incendies de convois, des sièges en règle. Le temp® m'est plus où la banlieue de Paris et la forêt de Fontaiñét bleau suffisaient à tout et contentaient des exigences 11198 dérées. j
Théâtre du pauvre, a-t-on dit du cinéma. Mais dans que théâtre pour riches la mise en scène atteint- elle tant magnificence ? Et quel directeur prodigue monte chaqu® semaine — même chaque mois — d'aussi coûteux spet tacles ?
ripéties du naufrage,
a
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De notre Correspondant particulier :
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Toujours la même affluence, malgré un temps plutôt favorable aux promenades.
Cette semaine, projection d’un film vraiment important: La Danse Héroïque, de-Zecca et Leprince. Les grands artistes Robinne et Alexandre s’y révèlent à nouveau de merveilleuse manière. Au cours de cette pièce, on admire avec effroi la scène terrifiante de l'incendie à bord d’un transatlantique.
La Première soustraction de Bébé, gentille comédie finement interprétée; Les Chutes du Niagara, bien des fois cinématographiées et projetées, mais qu’on revoit toujours avec plaisir.
Le Pathé-Journal fut suivi avec beaucoup d'intérêt.
x * *
AMERICAN COSMOGRAPH
La direction n’a pas déçu cette semaine son fidèle public en lui présentant un véritable chef-d'œuvre, de l'A. C. À D., édité par l'Eclair, L’Apprentie. Ce drame, tiré du roman de Gustave Geoflroy, déroulant ses diffé- rentes phases pendant l’année terrible, a fortement ému la salle et fait couler des larmes aux yeux de bien des mères. Que la direction présente toujours des drames d’une aussi forte conception et la salle ne désemplira pas.
La Preuve trompeuse et Rigadin Cendrillon sont venus ramener la joie parmi les spectateurs.
+ * * CINÉMA PATHÉ FRÈRES Au Cinéma Pathé Frères, Le Téléphone qui accuse, drame bien mené, a été assez goûté par le public. # % *
CINÉMA SÉBASTOPOL
Tétouan, joli voyage. Des comiques bien choisis : Cupidon aux Manœuvres, Le Coup de vent, Bébé el le Sulyre, et un beau drame Le Secret du Forcçat, clou de la soirée, forment un spectacle de très belle tenue.
Il est regrettable que cet établissement soit situé si loin du centre de la ville. Ses programmes sont vraiment bien
choisis. G. FOURCADE.
?)
“ Le Courrier ” à Lyon
De notre Correspondant particulier : Programme gratuit!
POURQUOI PAS? Page 56 du Courrier du 9 mai, M. Pick nous raconte
* dans la « Chronique Anglaise », que quelques directeurs
de cinémas de Londres ont adopté le système de donnef aux spectateurs le programme gratuit. Après en avoir démontré les avantages, M. Pick ajoute : « Je doute que ce système soit mis en pratique en France ».
PouRquoI DONC?
En 1890, ce système existait à Alger; à l'entrée des théâtres, on distribuait un programme gratuit aux spec” tateurs. J’ignore si ce système a disparu, mais je suppose que le principe qui fonctionnait à cette époque dans le prolongement de la France, ne doit pas être repoussé par la vieille Mère-Patrie. |
Du reste, plus jy réfléchis, moins je m'explique pourquoi les cinés et les théâtres de France ne délivrent pas gratuitement un colleclif-programme aux spectateurs étant donné, que bon nombre de directeurs obèren leur budget de grosses sommes, pour des publicités pien moins efficaces que celle-là.
Certes, nous savons tous qu’en France, l'accord entre commerçants de la même profession, est chose presque impossible, mais, si quelque novateur veut en faire tentative, je suis prêt à le seconder dans ses efforts, pour mener à bien un projet, qui semble irréalisable à Lyon:
Il faudrait savoir d’abord ce qu’en pensent les direc teurs, et les ouvreuses..….
Quant au public, à n’en pas douter, il prendra la nou” veauté avec enthousiasme.
Directeurs, ouvreuses, répondez par le canal du Cour rier à
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Le nombre des établissements cinématographiques de Berlin s’est vu diminuer de vingt-quatre pendant le pre- mier trimestre 1914. Dans les faubourgs, plusieurs salles se trouvent acculés à la faillite. Rien d’étonnant, car à l’époque de la moisson, les cinémas poussèrent comme des champignons, parfois à quelques mètres de distance les uns des autres. Comment voulez-vous qu’ils puissent résister en temps de crise ? Le public aime peut-être autant qu'auparavant la projection animée, mais il se divise et les recettes individuelles baissent d’autant.
*
* *
À Bamberget à Würzburg, les directeurs de cinémas viennent de former une Association pour combattre la multiplication à l'infini des salles de spectacle. C’est le seul moyen d'échapper à la concurrence désastreuse.
L'idée n’est pas mauvaise puisqu'elle empêcherait cer- tains imprudents de semer la ruine autour d’eux et chez eux. On en rit beaucoup lorsque le projet de loi ciné- matographique déposé au Reichstag l’inscrivit parmi ses nouvelles dispositions et on la condamna comme con- traire à la liberté du commerce. Or, une sage limitation du nombre des cinémas, par rapport à la population d’une localité, n’irait certes pas à l’encontre des intérêts de nos collègues, pionniers de la première heure.
*
* LS
À en croire nos confrères, la Deutsche Bioscop Co vient d’adjoindre un co-directeur à M. Zeiske, qui jusqu’à pré-
sent occupait seul ce poste important. Il paraît que le nouveau venu a fait un versement de 150.000 fr. Ce n’est déjà pas si mal. 4
Li *
M. Eugène Wagner, qui, depuis nombre d'années repré sentait la Mustoscop et Biograph Co, vient d’être engage comme directeur commercial par la Luna-Film Co.
* * *
Le second film de la marque A. E. G. (A. E. Gottschall, Friedrichstrasse 5/6, Berlin), vient de paraître sous le titre La Comlesse folle. Le premier film de celte maison; La Famille noire a, paraît-il, obtenu un vif succès.
* * *
L’Exposition du Livre et des Arts graphiques, qui vient d’être inaugurée à Leipsig, contient une section spéciale photographique et cinématographique dont les journaux font le plus grand éloge. Le visiteur y peut suivre le dé- veloppement scientifique de ces deux grandes décou- vertes, ainsi que les appareils les plus perfectionnés. Une grande collection d'affiches cinématographiques y est annexée. Le théâtre qui permet de DÉRSREE au public des films spéciaux, se rapportant à l'Exposition, compte 600 places. Il sera certainement visité par de nombreuses personnes avides de s’instruire.
*x
* *
A l’occasion de l’anniversaire de la naissance du prince impérial, une représentation cinématographique eut lieu au Palais de Berlin. A la demande de la princesse Cécilia: M. de Langendorf}, qui est l'organisateur attitré des spec7 tacles cinématographiques de la cour, avait mis à contri-
LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 69
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ve d’amour— Inhocsignovinces(2clich.). Le Train en flamme — Saltarella — Sacri- lge Sans Famille (2 clich.). — Les 5 Sous de Lavarède — Spartacus (4 clichés). —
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ays Basque — Par la Main d’un autre — L'Envahissement (1870) — Les Mystères de la Jungle — La Marche des Rois — Pa- Pillon, dit Lyonnais le Juste — Le Friquet — Le Puits mitoyen — Master Bob — Ba- ne d'enfants — Le Roman d'un mousse 3 clichés) — Le Légionnaire — Le For- fat 113 — Le Spectre du Passé — L’'Ap- Préntie — Napoléon (du Sacre à Sainte- Hélène) — Perdu dans l'ombre — Un fil à la patte.
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On passe actuellement à Berlin un film humoristique dont l’auteur n’est autre que le prince Henri de Prusse, frère de Guillaume II. Fidèle jusqu’au bassin de natation — tel est le titre du film—a été « tourné » à bord du Cap- Trafalgar, pendant le voyage du prince Henri dans l’Amé- rique du Sud, et c’est le kaiser qui, dès son retour à Ber- lin, aura la primeur de ce film sensationnel.
“ * *
L'ingénieur Grosskortenhaus, un des dirigeants de la Bioscop, s’est suicidé avec sa fille et son fils âgés respec- tivement de 20 et del3 ans. Le malheureux, une des figures des plus connues et des plus sympathiques de la corpo- ration, a dû prendre cette funeste résolution dans un accès de neurasthénie occasionné par la mort de sa femme et peut-étre aussi par les récentes transformations de la Société.
M. Hanns Lippmann a été nommé gérant de la Bios- COp. è
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La société d'exploitation des exclusivités Hanewacker et Scheler de Berlin vient d'ouvrir une succursale à Dus- seldorf, Kaiser Wilhelm Strasse, afin de faciliter les tran- sactions avec la province rhénane et la Westphalie.
Cette société possède également depuis quelque temps, une filiale à Munich. Elle vient de faire l’acquisition de deux nouveaux films Charles Decroix qui s’annoncent dans de belles conditions.
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* *x
Une nouvelle très réconfortante nous vient de Postdam et prouve que les municipalités ne sont pas toutes ciné- matophobes. Les autorités de cette ville ont, en effet, pris la résolution de réduire, pendant les mois d’été, l'impôt de luxe à un cinquième de la taxe, afin de permettre aux directeurs de traverser sans trop d’à-coups, cette période critique.
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M. Joe May, le metteur en scène des films policiers Stuart Webbs, édités par la Continental et présentés à Paris par la maison Aubert, vient de passer au service de l’Union- Vitascope.
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La Pasquali-Film Co, succursale de Berlin Friedrichs- trassse 31, publie un avis, informant les clients que par acte notarié du conseil allemand de Milan, du 8 mai 1914, M. Edmond Hubert a cédé sa part commerciale à M. Ar- mando Vay et ne fait plus partie de la société.
Par la même occasion, M. Armando Vay porte à la con- naissance des intéressés que par acte ‘du inotaire Banf de Milan, il est chargé de la direction générale de la firme ainsi modifiée : Armando Vay, anciennement Vay et Hubert (Berlin-Milan-Londres), et qu’il signera Armando Vay.
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La Cinès allemande passe actuellement au Cinès-Nol- lendorf-Théâtre de Berlin, La femme nue, d'Henri Bataille avec Lydia Borelli dans le rôle principal.
Cette compagnie vient de supprimer, dans un but d'économie, sa film-revue, dirigée par l'écrivain bien connu M. Paul Reno. Celui-ci est entré dans une nouvelle maison d'édition cinématographique.
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. (A ENFIN SEULS: Comédie 1 Adolphe et Charlotte, nouveaux mariés partent pour & Capitale où ils demeureront désormais. Sur le quai d la gare, toute la famille les attend pour leur souhai- r bon voyage. Les jeunes gens sont loin d’être charmés a cette attention qui les prive du bonheur d’être seule ou et lorsque le train se met en marche ils pous- La Un soupir de satisfaction : Enfin seuls ! Confor- : ément installés dans un coin du compartiment, DT déS d’être tranquilles, Adolphe ayant donné un ri Pourboire au conducteur pour qu’il ne laisse san ieT Personne, ils se murmurent à l’oreille ces mots joie Suite qui sont l’expression de la tendresse et de la a is leur bonheur est de courte durée, le chef du tra- dant enant le train à une station intermédiaire monte malh leur compartiment. Adolphe furieux se montre ra Fr oqnête vis-à-vis de l’étranger et celui-ci peu endu- M profite de sa supériorité pour le faire descendre HSE station. Charlotte continue seule le se dolphe arrêté languit dans sa cellule et Charlotte Mnuie mortellement dans les grandes pièces du nou- Une appartement. La séparation leur semble bien lon- mc à tous deux et ils attendent avec impatience le ment où ils seront à nouveau réunis. il Peine libre, Adolphe court retrouver sa femme, PRCnt donc enfin pouvoir goûter le bonheur d’être des le ! Ils se trompent. Un premier télégramme ; chajparents de Charlotte annoncent leur arrivée pro- vieille Puis un second télégramme arrive : Deux ront il tantes se font un plaisir de les venir voir. N’au- Diré | S donc jamais un moment de solitude ? Bien ins- ge tp dolphe loue en ville une chambre meublée. Un Fil Mot glissé en cachette à sa femme l’invite à s’y ve, e-"“theureusement, Charlotte égare le billet, sa mère 14 rauve et croit qu'Adolphe trompe déjà sa femme. amille indignée décide de donner une leçon au ad a neonstant mari et se rend en grand cortège à est ,e5Se indiquée sur le petit mot. Le pauvre Adolphe SalSi et ramené à la maison. arlotte semble se résigner et ne cherche plus à se ’Uver seule avec son mari. Un des amis d’Adolphe,
hone<teur Hubert, médecin aliéniste, conseille au jeune
ete ne de simuler des troubles cérébraux. Charlotte Para; Pidement mise au courant de la ruse, et lorsqu’ap- Son ISsent les premiers symptômes de délire, elle prie Celue 1€ daller au plus vite quérir le docteur Hubert tarde conseille la camisole de force et sans plus ne er en revêt le malade, puis il lui découvre aussitôt ble Maladie imaginaire qui nécessite un isolement com- 7° Seule la présence de sa femme est tolérée. obéit famille soucieuse de la santé du cher « malade » fâche aux prescriptions du docteur, et, un à un, les réhx D s’en vont tandis que Charlotte et Adolphe heu- leur d’être « enfin seuls » pour la première fois depuis d'é mariage, se félicitent d’avoir trouvé le moyen 0igner cette trop aimable famille.
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IX LA SŒUR DU FORÇAT: Comédie dramatique
Jim a été envoyé au bagne pour un crime qu’il n’ä
pas commis. Seule sa sœur Mary croit à ‘son innocence aussi lorsqu'il peut enfin s'évader de la maison péni- tencière c’est chez elle qu’il vient chercher abri. Mary le fait cacher, car elle craint que son mari dé- nonce à la police la présence du fuyard. Il était temps, on entend des pas sur le chemin, on frappe à la porte, Mary va ouvrir et recule épouvantée, elle se trouve en présence d’un bandit mexicain, qui ayant appris que le schériff devait passer par là est venu pour le tuer, elle veut crier, mais il ne lui en laisse pas le temps, solidement garottée Mary git bientôt sur le sol, tandis que le bandit se poste à la porte, révolver au poing.
Le schériff vient à passer. Déjà le revolver est bra- qué sur lui, le bandit va tirer. non Jim sort de sa cachette se précipite sur lui et après une terrible lutte le réduit à l’impuissance.
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X FASCINATION : Grande scène dramatique en 3 parties
—Jouée”"par Mile Yvette ANDRÉYOR : M. TouLourT du Théâtre Antoine; M. Vinor de l'Odéon Mise en scène de M. G. BourGE£o!s
Pauvre petite Yvette ! Heureuse, gaie, adulée, la vie semble s'ouvrir devant elle comme un beau chemin en- soleillé et cependant, livrée à la merci d’un époux sar- castique et violent ! elle connaîtra toutes les affres et toutes les tortures d’un mariage funeste.
. Pourquoi ces souffrances, cette union désastreuse ? Pourquoi ? Parce que ce désir de plaire, inné chez toute femme et surtout chez notre gracieuse Yvette, la poussait à la coquetterie, au jeu dangereux du flirt ! Il est vrai qu’en flirtant avec Don Antonio de Rama; un de ses partenaires au tennis, l’espiègle jeune fille ne pouvait soupçonner que, sous le masque souriant du gentleman élégant, du mondain accompli, se cachait une âme tortueuse et sombre, en proie aux plus odieux projets, aux angoisses d’une ruine imminente. Pour cet
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homme perfide, Yvette ne sera qu’une proie, proie char- mante et facile dont la richesse le sauvera !
Certes, Yvette eût préféré cent fois Paul de Lancy, son jeune et doux adorateur, qu’elle aime aussi sin- cèrement, alors que Don Antonio ne lui inspire qu’une sorte de crainte et de répulsion instinctives ! Mais dès les premières entrevues, grâce à sa puissance de fas- cination, cet homme a pris sur l’exquise enfant un ascendant irrésistible ! Non pas séduite mais dominée, attirée malgré elle, par ce charme quasi magnétique, la pauvre petite colombe s’abandonne au sombre vau- tour qui l’enserre, la captive, l’oblige à unir sa des- tinée à la sienne, alors que Paul, convaincu de l’aban- don de sa bien-aimée, se laisse aller au plus profond
désespoir.
Des mois ont passé, Don Antonio a épousé Yvette et refait sa fortune, grâce à la dot considérable de sa femme ; et tandis que la crainte et l’ennui, rongent lâme meurtrie d’Yvette, Don Antonio conserve son étrange passion pour les bêtes fauves, pour des lions dont il peuple ses serres et fait sa principale distrac- tion. ;
Et pendant que le dominateur et la vaincue vivent côte-à-côte, dans l’opulence et l’oisiveté, comme deux étrangers, presque comme deux ennemis, Paul de Lancy, qui s’est cru délaissé et trahi, ne songe qu’à clore au plus vite’sa triste existence en se livrant aux plus pé- rilleuses expériences d’aviation. Pourtant il suffit de l'annonce d’une prochaine tentative aéronautique de Paul, pour ranimer les chers souvenirs qu’'Yvette a en- foui au plus profond d’elle-même ; elle n'hésite pas à courir à l’aérodrome. Cette imprudence révèle à Don Antonio les secrets penchants de sa femme, il sent que cette dernière peut lui échapper: un jour et c’est pour-
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Espagnol surprend le secret de ces deux cœurs pal
tant à l’unisson, que son mauvais génie a brusquement séparés ! Hors de lui, Antonio se promet une vengeancC effroyable, et, dès le retour au château, après une scène affreuse de violence et de haine, la malheureuse Yvette se voit jetée par son sinistre époux en pâture aux fau ves cle à Cependant Paul, l’héroïque aviateur est la proie de sombres pressentiments, il a l'intuition des dangers court sa chère aimée et se précipitant il franchit murs du parc de son rival et se présente en face
ce dernier que le remords a envahi. j Fe Un duel a lieu, farouche, terrible, sans pes fait de
haine réciproque. Don Antonio se défend avec ragt
mais l’ardent amour rend Paul invincible ; d’un couP M de sabre il abat son adversaire. 200
Hélas ! la pauvre Yvette, l’objet de sa tendresse,
son courage, est morte peut-être, déchirée par ces
lions dont on entend avec effroi les féroces rugisse
ments ? Non, les fauves ont épargné celle qui vint souvent les caresser et le vainqueur arrive à temp
pour arracher Yvette, horrifiée, anéantie, à leurs terrl
bles griffes !
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née, que les jeunes gens scellent leurs fiançailles.
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X FILLE DE PRINCE: Drame D’après le roman de M. Pierre SALES
Le prince Sérénoff a fait, il y a quelques années, un mariage d'amour. De cette union est née une petite fille. . Le prince s’est mésallié et, deux ans après, il regrette cette union qu’il voudrait faire supprimer.
Les évènements le servent. Un incendie se déclare un jour dans la ville où il réside. Le feu prend au bâtiment de l’état-civil et plus aucune espèce de pièce constatant son mariage n'existe.
Il oblige sa femme de laquelle il est séparé et qui vit à Menton à renoncer au nom de Sérénoff moyennant une pension. Il a chargé son intendant de la commis- sion. L’émotion a tué la princesse. La petite, à la suite de diverses circonstances, est recueillie par un vieux mendiant. :
Pendant ce temps, le prince Sérénoff fait un mariage d'intérêt avec une autre princesse qui ne tarde pas à connaître l’infamie de son mari et qui ramène au foyer lenfant de la première femme de celui qu’elle a épou- sé,
Ce drame très émouvant se déroule dans d’admirables panoramas.
: Métrage : 1080 mètres. 1 aff. 150/220 : 12 agrand. platino-gravure
+, LA DUCHESSE D’AIGLEMONT
| Comédie dramatique
Il n’y a plus de bonheur en ce monde pour la du- chesse ; que lui importe d’être belle, riche, jeune en- core ! quinze ans auparavant un intendant infidèle qu’elle avait chassé, s’est vengé terriblement en lui enlevant son fils, un enfant de trois ans, l’unique hé- ritier du nom, son seul amour !
L'enquête de la police n’eut aucun résultat ; sans doute l’enfant a-t-il été conduit à l’étranger par le coupable ; peut-être même est-il mort ?
Il n’en est rien. Le fils de la duchesse, qui ignore tout de son origine, a grandi dans des milieux inter- lopes ;' pour le moment, il vend les journaux dans les rues de Paris. C’est un révolté, prêt à tout pour sortir de la misère. <
Dans une des feuilles qu'il vend, il lit une annonce. On demande au château de Grandpré un jeune valet de chambre, muni de bonnes- références. Avec son extrait de casier judiciaire vierge encore, son certi- ficat d’études primaires, il se présente chez la duchesse, et il est agréé.
La mère et le fils sont en présence, sans se douter des liens qui les unissent.
Dans le courant de la journée, le jeune homme a vu le coffre-fort dans lequel la duchesse garde ses valeurs et ses bijoux. Au milieu de la nuit, il va forcer le cof- fre-fort, s'empare de l'argent et des pierreries.
Mais la duchesse entend du bruit ; elle se munit d’un browning et paraît aux yeux, du voleur qui prend la fuite ; la duchesse tire, il tombe. Les domestiques A ramassent et le portent dans le château ; on le fouil- e.
.A ce moment, la sonnérie du téléphone retentit, La
> à
duchesse qui attend des nouvelles de l'agence, prend È
le récepteur et écoute : « Allo ! Madame la duchesse de Grandpré ? « Nous sommes sur une bonne piste !
« Le jeune homme était dernièrement vendeur de
journaux ; il portait le nom de Jean Gilbert. »
Stupeur de la duchesse ; elle laisse tomber le ré
cepteur. Lui ! son fils ! ce voleur ! Il y f en elle une lutte dont la maternité sort victorieuse. Ell
était nè. : Métrage : 355 mètres
AU TEMPS DES CERISES : Comédie sentimentalè Ils s'étaient connus un jour de printemps ; elle, LU" cette, c’était üne. petite ouvrière honnête et gentille ;M
lui, Robert, un jeune étudiant. En souriant, il lui di
quelques paroles d'amour ; en riant, elle accepte une promenade à Robinson. Et ce fut la banale aventures
Puis ils s’aimèrent passionnément.
, .
La mère de Robert. était veuve et avait refusé, quoi
que très jeune, de se remarier pour consacrer sa VIe
à son fils chéri. C nd
Elle avait fait pour lui de beaux rêves. Aussi qua \]
elle apprit la liaison de Robert, quand elle sut qui 4 voulait l’épouser, elle supplia son enfant de renoncer
— Et Robert hésita entre ces | douleurs dissemblables mais immenses, celle de Ja. mante et celle de la mère. Toutes deux pouvaient en w
à ses projets. Les deux douleurs.
mourir et, quoiqu'il ait pu faire, il lui semblait qui
allait commettre un crime. Il les adorait toutes Jes 1
deux.
l'honneur paternel, mais aurait-il tué Chimène pou
sauver la vie de son père ? Mais Lucette, la petite OU
vrière, comprit : c’était une femme qui pouvait uñ
- jour être mère et elle sentait que rien ne devait aller
contre l'amour maternel, la plus belle la plus sainté
des choses humaines. Et elle se sacrifia.
Elle écrivit à Robert une jolie lettre, lui disant tout |
son amour mais lui indiquant aussi son devoir.
le cœur meurtri, Robert revint à sa mère. Celle-ci ES"
saya de cicatriser la blessure en dorlotant son comme un petit enfant. Un jour, «elle trouva c'était une femme, qui avait été une amoureuse, elle sonda toute la grandeur du sacrifice qu’elle avait im posé à ces deux enfants. Et c’est elle qui ramena Robert à Lucette. . Métrage : 395 -mètres, 1 aff. 75/100 ‘«{, BOUT DE ZAN ÉPICIER: Comique Bout de Zan est révenu de l’école avec un carnet
qui ferait la honte de toute la famille, Sa mère a rés0® M de le mettre €
lu, puisqu'il ne veut pas travailler, ppprentssage chez un épicier. fe ontrairement à ce qu’on supposait, cette déclaration
combla Bout de Zan-de joie. « Chic, ze veux bien être 74 épicier ». Seulement, Bout de Zan a de l’épicerie une |
conception toute personnelle. IL fait, grâce aux boites de gâteaux secs, à la mélasse, aux saucisses, etc., des libéralités à tous ceux qui lui sont sympathiques, €t 1 sont nombreux.
Une cliente qui. n’a pas les faveurs de Bout de Za2. À
et qui a le tort de lui confier son chien s’aperçoit; en
retournant chez elle qu’elle a oublié le petit quadrus à pède. Elle revient, le cherche et on découvre l’anima dans un pot, de mélasse. « Le chien-chien à sa mémèêre
est dans un état lamentable. »
. Enfin, Bout de Zan en fait tant et tant que le pauvre” épicier n’a plus d’autres ressources que de le rendre
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Rodrigue tua le père de Chimène pour satisfaire. à É
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De notre Correspondant particulier :
La presse anglaise a commenté d’une manière très fa-
vorable l’intéressante expérience accomplie dernièrement par un jeune et intrépide cinématographiste, M. A.-R.
erguson. Monté sur un aéroplane guidé par M. Hucks, il a réussi à prendre des vues très réussies de la traver- sée de la Manche du yacht royal et de l’arrivée du roi et de la reine d’Angleterre à Calais. Il s’est servi d’un appa- reil de prise de vues spécial, un aéroscope, qui est cons- truit de telle façon qu’on peut s’en servir sans avoir besoin de trépied. Il devient possible ainsi de prendre certaines vues qu’il serait impossible de se procurer avec un appareil ordinaire. La chose n’a pas été facile à faire, a dit M. Ferguson, car d’abord, nous avons. été obligés de voler très haut pour redescendre ensuite à une hauteur d'environ 60 mètres de façon à pouvoir opérer. Nous avons eu un grand nombre de difficultés à surmonter, car nous avons été obligés de tourner souvent autour du yacht, en raison de la grande vitesse à laquelle nous mar- chions. Puis j'étais très gêné dans mes opérations par les oscillations continuelles de l’aéroplane. Bref, ce n’est que grâce à l’aéroscope que j’ai pu réussir à prendre ce film, qui fut présenté, cinq heures plus tard, dans les théâtres
de Londres. *
* *
J'ai parlé, dans une précédente chronique, des classes d'instruction données au moyen du cinémato- graphe au théâtre de Pyke, à Balham, aux élèves des cebles privées de cette ville. La seconde série de ces classes a eu lieu mardi dernier. Elles ont commencé à
9 h. 1/2 pour finir à 1 heure de l'après-midi, et ont duré une heure pour chaque division de garçons et de filles Comme la dernière fois, les instructeurs avaient enseign la veille les sujets que les élèves devaient voir sur l'écran le lendemain. Ces classes ont eu, comme on le pensé beaucoup de succès et auront lieu désormais tous Jes quinze jours au lieu d’être hebdomadaires, ainsi qu'on avait d’abord l'intention de les faire. Il faut remarque? que celte entreprise est due entièrement à l’initiative pli vée et que le «London County Council» n’a rien à y VO" On ne peut que féliciter les promoteurs qui ont reconnth les premiers, l'importance du cinématographe comme agent éducateur et l’ont mis en pratique pour le plus grand bien des enfants dont l'éducation leur est confiée: * * *
D’autre part, le Comité d'Education du Conseil Munici- pal de Rocdale, dans le district de Milnow, vient de décl der de fermer les écolcs de bonne heure, à certains jour“ pour permettre aux élèves d’aller assister, dans un théâtre de cinéma, à certaines matinées spéciales. On leur présenterait des vues instructives et documentaires qu’on leur aurait toutefois expliquées auparavant € classe. Le Comité a, de plus, insisté sur la présence des GHSSIUES des écoles qui devront accompagner leurs élèves. :
*
LI *
Le film représentant le voyage de l’expédition du Cap} taine Scott au pôle Sud, va être présenté au roi et à Ja reine d'Angleterre, au. palais de Buckingham. M. Will Day, a été chargé d’organiser tous les détails de cette intéressante séance.
x
* *
La « Film Préservatrice C° », à Londres, a un nouveau procédé pour remettre en état les films détériorés, qu sont rayés, striés et qui donnent cette apparence pluie que l’on remarque dans les vieilles bandes. Ce prés cédé a beaucoup de succès et on peut voir un film usag au possible et qui sort des ateliers de la Compagnie € aussi bon état que s’il venait d’être tourné.
* * *
On annonce l'arrivée prochaine de M. Edwin S. Porter” le directeur artistique de la « Famous Players Films C°”; et de M. Hugh Ford, son assistant. Cette Compagnie, don le directeur à Londres est M. S. M. Baber, a l'intention de tourner en Europe, différent films, tels que M. Beaucairt le Silver King, l'Éternel City etautres, que les acteurs tour” neront dans le pays où les événements de la pièce ont Ge lieu. MM. Porter et Ford se rendront d’abord en Franc£ et commenceront la pièce M. Beaucaire, dans laquelle l’éminent acteur américain, M. James K. Hackett, jouerà le rôle du duc d'Orléans.
* Li
On dit que la L. et Y. Films Co Limited s’est rendu® acquéreur des droits exclusifs de production du film € trois parties, l'Ile du Trésor (Treasure Island), adapté d’après le roman célèbre de Robert-Louis Stevenson Etant donné la réputation de l’auteur, ce film aura V très grand succès.
* * *
M. Hedley Smith, de la Compagnie Pathé Frères Lin? ted, a fait, dernièrement, une déposition très intéressante devant le « Select Committee » de la Chambre des C0 munes, au sujet des films ininflammapbles. Il a déclaré qe l'adoption générale de ces films permettrait de se serv du cinématographe dans des endroits où l'emploi du file en celluloïd est actuellement très imprudent, et que,
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plus, ce serait un grand avantage pour l’industrie cinéma- tographique tout entière. Il a nié aussi que la durée d’un film ininflammable était moins longue que celle des autres, et, comme preuve à l’appui, a montré un film dont on s’est servi continuellement pendant cinq mois.
*
* L
Notre estimé confrère Le Bioscope va commencer à publier, la semaine prochaine, un supplément appelé Edu- calional Supplement. On y étudiera toutes les questions qui ont rapport à l'application du cinématographe à l'ins- truction en général. Le Bioscope espère, à juste titre, que son Supplément aura un grand succès auprès des profes- seurs et instituteurs anglais et en faire, par la suite, une publication mensuelle. Le Courrier adresse toutes ses fé- licitations à son confrère pour son intéressante initiative, qui démontrera une fois de plus les puissantes ressources que renferme le cinématographe pour le développement de l'éducation parmi les masses.
* *
D’après un journal italien, le nombre des scénarios en- voyés à la Société Cinès pour son concours s'élève au chiffre respectable de 912. Ceci montre l'intérêt qu'ont pris les auteurs à ce concours et il faut souhaiter à la Ci- nès de pouvoir y trouver un grand nombre d'œuvres
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E CAT CA UAI CV I CAT DNA DAVID CNY I CAT I AI D CHRONIQUE LT'AILIEN NE ——————— PP,
no
De notre Correspondant particulier :
‘La Photo-Drama vient à peine de présenter son Ofhello, que déjà une autre maison italienne, la Morgana, npu$ annonce Ofhello e Desdemona.
Quel dommage que dans aotre industrie l’on ne veuille pas comprendre qu’en agissant de la sorte on fait fausse route, et qu'il en résulte une confusion préjudiciable tout et à tous.
Les arguments et les scénarios ne manquent pas : CES répétitions sont faites à dessein, soit dans l’idée de profi- ter de l'initiative d'autrui, soit dans celle de nuire aux autres.
Et il est profondément triste de voir que la « Morgana } — qui précisément se plaint de la concurrence déloyale que lui fait une maison rivale en sortant un deuxième Grasso — concurrence aujourd’hui la « Photo-Drama » en montant un deuxième Ofhello.
Mais, voyons. Ce qui est mal, très mal pour les autres doit-il être bien pour elle?...
O tempora ! 6 mores!… Cicéron avait raison... et je me console (si cela peut être une consolation) en pensant que les choses ont toujours marché ainsi, et qu’il en sera de même partout et jusqu’à la fin des siècles, tant que deux hommes se trouveront en présence sur la terre.
* * *
Grasso contre Grasso : Othello contre Othello. 4 Mais ce n’est pas ici que s’arrête l’antagonisme créé par cette lutte pour la vie à outrance.
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Il faudrait être à Turin pour goûter comme il faut le duel Pasquali-Vitali.
Le premier s’écrie :
— Vitali, avec moi était. une personne quelconque.
Et Vitali de répondre :
— Chez Pasquali je faisais tout.
Et d’un côté comme de l’autre, chacun énumère ses mérites et fait tout son possible pour faire voir que l’autre est une non valeur.
Faut-il en rire ou en pleurer?
*
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On annonce comme très prochaine, à Naples, dans le quartier le plus central, l'ouverture d’un cinéma à ciel ouvert d’une capacité de trois mille personnes assises. Il sera certainement le rendez-vous le plus élégant de la ville, car il se trouve dans un grand jardin, où un service de café et des fameux sorbets napolitains sera fait avec un laxe auquel on n’est pas accoutumé dans les salles de ci- néma.
Allons, tant mieux, et souhaits de bonne chance.
* * *
Nouvelles maisons :
A Naples : Alfredo Greco et C, achat et location de films;
À Palerme : Rosi, Catulli et Cie, achat, vente et location.
A Rome: Markum Bros, appareils cinématographiques;
A Novara : Societa Anonima Farragiana, exclusivités grands films;
A Milan : vente;
A Turin : Corselti e Givelli, vente et location;
A Savona : À. Belzinne et Co, location.
On vient d'installer un cinéma au garage F.I. A: T. de Milan.
Exemple à suivre.
Schiavini, Cassi et Verreziani, location et
*
* *
Le Film-Parisien sera représenté en Italie par le cheva- Fe Giovanni Bonanno. Siège de la représentation : Mi- an.
*
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L’Aquila-Film est en train de transformer son système de vente et de location. Elle n’aura plus pour l’avenir une seule maison avec exclusivité pour toute l'Italie, mais, au contraire, le pays sera divisé par zone avec un représen- tant dans chacune.
I1 paraît que — depuis que la Cinès a établi ce même système en Espagne — ses affaires ont plus que doublé dans ce pays. On ne fait donc que suivre un bon exemple. et cela est toujours bien.
* *
Après Frégoli, le grand transformiste, après des artistes comme Novelli et Giaccone, voici le tour de notre grand comique national. J'ai parlé de Ferravilla. Quel irrésis- tible aimant, tout de même, que le cinéma |...
* * *
Le théâtre « Dal Verme », de Milan, une des plus grandes salles de la capitale lombarde, se transformera en ci- néma.
On ouvrira avec Sparlacus auquel succédera sur l’écran Cabiria, le grand chef-d'œuvre de l'Itala.
* * *
Au théâtre « Balbo » de Turin on donnera prochaine- ment des représentations du KXinoplastikon. Pourvu qu’elles aient plus de succès qu’à Paris? Il paraît que nos amis les Français n’ont guère marché et que le Kinoplas- tikon a fait un « four » dont ses créanciers garderont le souvenir.
* * *
La « Milano-Film » présentera prochainement le troi- sième film de la nouvelle série Hesperia.
*
* *
Il paraît que Capozzi, le grand acteur de chez Pasquali, passe à la « Leonardo-Film », qui vient de se l’attacher — selon les on dit — sur vrai pont d’or massif.
* * *
On nous écrit de Rome :
Hier S. E. Rosadi, sous-secrétaire d'Etat pour l’Instruc- tion Publique, voulant se rendre compte de ce qu'est la préparation d’un film, se présentait à l’improviste dans l'établissement où la Morgana Films est en train de tour- ner ses films de la série « Giovanni Grasso ».
S. E. aurait voulu voir en action l’illustre acteur, mais Grasso n’était pas là. Néamoïns M. Rosadi 4 désiré voir travailler les autres artistes. Il a assisté à quelques scènes du film Superduti Nel Buio (Dans les Ténèbres), la grande pièce de Roberto Bracco que M. Nino Martoglio est en train de mettre en scène.
S. E. s’est intéressée beaucoup à tout le mécanisme cinématographique, ne tarissant pas dans ses interroga- tions sur chaque détail. Entre temps, appelé par télé- phone, survint M. Clemente Levi, un des propriétaires de la Morgana Films, lequel, remerciant S. E. de l'honneur qu’elle avait fait à la nouvelle Société avec sa visite, lui demanda la permission d'offrir au Ministère une copie des films de la série « Giovanni Grasso » comme prépara- tion à la création, près de la Direction Générale des Beaux Arts, d’un Musée du Cinéma. En même temps M. Levi exposait au ministre le programme d'art de Morgana Films, synthétisé par sa devise : Les plus grands Auteurs, Les meilleurs Acteurs.
Le Ministre se montra très intéressé et répondit à M. Levi que lé Gouvernement ne pouvait qu’accueillir avec reconnaissance une offre qui permettait de garder un souvenir précieux des interprétations théâtrales des grands artistes.
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De notre Correspondant particulier :
La censure des films cinématographiques est mainte- nant la question du jour aux Etats-Unis. Il est même question d'établir une Commission de Censure Fédérale, c’est-à-dire qui aurait juridiction sur tous les Etats de l'Union. Cette commission serait établie d’après un projet de loi qui est connu sous le nom de « Smith-Hu- gues National Censorship Bill », et qui a été mis à l'étude et confié au Comité d'Education de l’Assemblée Ce comité doit se réunir dans les premiers jours de mai, sous la présidence du « congressman », M. Dudley M. Hughes, pour entendre les arguments présentés par les partisans et les adversaires de la commission de Cen- sure Fédérale. Mais le Comité a décidé de n’envoyer au- cune invitation à se présenter devant lui. Le fait sera porté à la connaissance des intéressés par la voie des jour- naux, et on estime que si les membres des corporations cinématographiques ou des industries qui s’y rattachent ont quelque avantage à faire valoir leurs arguments, ils doivent venir d'eux-mêmes, sans y être conviés.
*
* *
Il y a, toutefois une chose à craindre, c’est que les cor- porations cinématographiques ne montrent une certaine indifférence pour une situation si pleine de menaces pour leurs intérêts. Jusqu'ici une seule Compagnie a fait sa- voir au président, par l'entremise de son avocat que son représentant comparaîtrait devant le Comité pour défen- dre sa cause. Et cependant ces corporations ont affaire à forte partie. Les partisans de la Commission Fédérale de
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Li *
D'autre part, à propos de la Censure dans l'Etat d’Ohio, n des écrivains les plus réputés de la presse cinémato- aphique, M. William Lord Wright, publie dans le Mo- on Picture News, le résultat des investigations qu’il est llé faire dans cet état. M. Wright déclare que l’établisse- ent d’une Commission de Censure en Ohio a été le ré- ltat d’une manœuvre politique et que ile public ne l’a mais réellement demandée. Cette Commission se com- ose de trois « Démocrates », le Gouverneur Cox, . William Finley, le leader du parti démocratique et n homme de confiance M. W. Durbin, et de M. A. Nef, président de la Ligue des Directeurs de Cinéma en mérique. La Commission a nommé trois censeurs et hacun de ces trois censeurs doivent leur place simple- ent à des raisons d'ordre politique ou privé, car ils ’ont ni les uns ni les autres aucune apiitude pour faire artie d’un « Bureau de Censure ». Mme Miller et M. Ves- l ont reçu leur appointement comme récompense de ervices politiques rendus. Le troisième sera, dit-on, . Cary, lui aussi, politicien démocrate zélé et dévoué u parti. M. Maddox qui avait d’abord été nommé, a onné sa démission, quand il s’est aperçu de la façon dont
Bureau de Censure était dirigé. Voilà le pitoyable état es choses dans l'Etat d’Ohio. On s’atlend à d’intéressants éveloppements.
*
* *
| L'ouverture du nouveau théâtre de cinéma le « Stanley heater » qui vient d’avoir lieu à Philadelphie a été un vénement dans cette ville. Outre qu’il est un des plus jeaux de Philadelphie, c’est le premier dans lequel le rix des places a été élevé à 50 cents (2 fr. 50) et 25 cents 1 fr. 25). Jusqu'à présent, en effet, les directeurs de ci- émas n'avaient pu, malgré leurs efforts, oblenir un prix upérieur à 10 cents (0 fr. 50). Il est vrai de dire, cepen- lant, que le « Stanley » donne en même temps que du inéma, des attractions supplémentaires,
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k *
Pour éviter des abus criants qui se sont produits les années précédentes, les directeurs de l'Exposition Inter- nationale de Cinématographie et des Industries qui s’y rattachent, qui doit avoir lieu à New-York, du 8 au 13 juin prochain, ont décidé de ne pas publier, cette année, de programmes contenant des annonces. On se contentera de distribuer gratis des plans indiquant l'emplacement occupé par les différents exposants.
* *
Enfin, le cinématographe vas’introduire dans les écoles, publiques de New-York! Le « Board of Education » s’est décidé, malgré une vive opposition, à établir un poste cinématographique dans l’école n° 155, à Brooklyn. Mais comme la salle de conférences n’est pas assez grande, on a été obligé de diviser les élèves en trois équipes qui viennent, chacune à leur tour, assister à une séance de cinéma. Il faut espérer que le « Board of Education » ne s'arrêtera pas là et que bientôt toutes les écoles seront pourvues d’un poste cinématographique.
*
* *
On dit que la Compagnie Edison va bientôt filmer « Buster Brown », une série d'aventures d’un enfant qui porte ce nom, et qui est l'œuvre de M. R.F. Outcault, un humoriste très connu.
Cette production se composera de 12 films, qui seront livrés tous les quinze jours. Comme cette page humoris- tique est publiée toutes les semaines par plus de 300 jour- naux, on espère que cette immense publicité aidera beau- coup au succès du film.
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M. Paul H. Cromelin, le représentant en Amérique de la « London Film Company » et de M. P. Sales Agency » de Londres, vient de s'installer à New-York .Il a ouvertses bureaux au cinquième étage du « World Tower Building ». M. Cromelin annonce que le premier film de la London Film Co, présenté à New-York, sera la Maison de Temperley,. cette superbe production due au talent de M. Harold Shaw. Il n'y a pas de doute que la Maison de Temperley remportera ici un succès aussi éclatant que celui obtenu sur le continent européen.
* *
La plus grande activité règne en ce moment dans les établissements cinématographiques de Los Angeles en Californie. À en juger par les nouveaux théâtres que l’on construit ou par ceux que l’on élargit, les compagnies d'édition seront toutes très occupées cet été, et nombre de films seront tournés. Le temps s’est remis complète ment au beau et tout fait prévoir une saison prospère.
* * *
Il vient de se produire une situation très curieuse à propos de la marque de fabrique de Balboa Film Com- pany. Le gouvernement va faire mettre en circulation de nouveaux timbres de 5 centimes et le dessin de ces tim- bres ressemble d’une façon frappante à la marque de fa- brique de la Balboa Co. Ce sera certainement une nou- veauté de voir une compagnie d'édition porter plainte contre son propre gouvernement.
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Objet : 1° la construction et l'exploitation d’un cinéma, au 37, Faubourg du Temple, à Paris;
20 L’acquisition, l'exploitation directe ou indirecte, la cession d'exploitations cinématographiques existantes ou à créer.
Durée : 50 ans.
Capital : trois cent cinquante mille francs, divisés en sept cents actions de cinq cents francs, dont six cents actions à souscrire en numéraire et à libérer du quart de la souscription, et dont cent actions entièrement libérées données à M. Heidet en rémunération de ses apports.
Apports : M. Heidet apporte :
1 Le droit au bail pour une durée de vingt-trois années et partie des deux boutiques et d’un terrain dépendant de l'immeuble du 37, Faubourg du Temple, ainsi que le pre- mier et une partie du deuxième étage dudit immeuble et promesse de vente de l'immeuble ;
20 Les sommes déboursées par lui en locations et expro-
priations;
En représentation de ces apports, il est attribué à M. Heidet une somme de cent dix mille francs en espèces et cent actions de cinq cents francs entièrement libérées, ainsi que mille parts de fondateur.
Répartition des bénéfices : cinq pour cent à la réserve légale, la somme nécessaire pour payer six pour cent aux sommes versées sur le montant des actions. Sur le solde, dix pour cent au Conseil d'administration. L’excédent reviendra : quatre-vingt pour cent aux actions; vingt pour cent aux parts de fondateur.
Année sociale : 1er octobre au 30 septembre ; par excep- tion, le premier exercice comprendra le temps écoulé entre la constitution définitive et le 30 septembre 1915.
Assemblée générale : au siège social ou en tout autre accord désigné par le Conseil d'administration; les con- vocations pour toutes assemblées générales sont faites par un avis inséré quinze jours avant la réunion dans un journal d’annonces légales de Paris. Toutefois le délai peut être réduit :
1o A deux jours par la première Assemblée consti- tutive ; È
2° À cinq jeurs par la seconde Assemblée constitu- live ;
3° À dix jours en cas de seconde Assemblée par défaut de quorum de la première.
Bilan : aucun, la Société est en formation.
Le fondaleur : HEIDET, 3, rue d'Odessa, Paris.
Le Courrier donnera, au sujet de cette Société, tous ren- seignements utiles dans son Bullelin financier. Avis aux intéressés.
Abonnement au Timbre
La Société «The International Cinema Plate Company (Bettini-Patents), Limited », ayant son siège à Londres, est, à partir du 24 octobre 1913, abonnée au timbre pour : 1° 14.501 actiong de préférence, n°5 1 à 14501 d’une valeur nominale de 1 liv. st.; 20 et 48.000 actions ordinaires, nos 1 à 48000, d’une valeur nominale de 1 shilling.
Remise d'Assemblées générales
Deuxième Avis.
OMNIA (CINÉMA MONTMARTRE ET EXTENSIONS)
Société Anonyme au capital de 2 millions de francs:
Siège à Paris, 5, boulevard Montmartre. es
MM. les Actionnaires sont avisés que l’Assemblée gént rale extraordinaire qui avait été convoquée pour le samedi 18 avril 1914 n’a pu avoir lieu, le quorum nécessaire n'ayant pu être atteint.
Une deuxième Assemblée générale extraordinaire est convoquée pour le mercredi 27 mai 1914, à onze heures du matin, au siège social, 5, boulevard Montmartre.
ORDRE DU JOUR :
(Le même que celui de l’Assemblée convoquée pour Je 18 avril.) Modification aux articles 20, 31 et 47 des statuts.
Le Président du Conseil d'administration, Ep. BENoOIT-LÉvY.
Nos lecteurs liront plus haut une convocation de l'AS semblée générale extraordinaire des actionnaires l'Omnia. Cette Assemblée n’ayant pu se réunir, faute du quorum nécessaire le 18 avril, est convoquée por juillet. Il s’agit de la modification des articles 20, 31 et ? des Statuts de la Société Anonyme pour exploiter le Ciné DRRRaUre Pathé Frères, 5, boulevard Montmartre, P& 15 (Omnia). à
A ee documentaire, nous relevons les articles qui seront soumis à la discussion de l’Assemblée :
ART. 20.
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Le conseil d'administration est investi par ces plt sentes du droit d'emprunter, en une ou plusieurs [0 pour le compte de la Société, avec ou sans hypothèqut sur les immeubles sociaux, par voie d'émission d'obli- gations ou autrement jusqu’à concurrence d’une sommet de vingt-cinq mille francs destinée à faire face aux besoins de la Société. IL déterminera-le mode: des enr prunts, le taux d'intérêt et toutes les conditions, CO férera les garanties, au moyen de nantissements 0 autrement, réalisera les emprunts et émissions ; tout au mieux des intérêts de la Société. ;
Tout emprunt excédant 25.000 francs ne pourra élrt fait par le Conseil d'Administration qu'en vertu d’un autorisation de l'assemblée générale ordinaire des 4€ tionnaires.
ART. 31.
Les administrateurs ont droit à des jetons de pré sence dont la valeur sera fixée par l’Assemblée gént” rale. Ils ont droit, en outre, à une part des bénéfices nets de la Société, ainsi qu’il sera dit dans l’article #*
ART. 47. $
Sur les bénéfices nets, déduction faite de tous frals’ amortissements et charges, il est d’abord prélevé :
1° 5 0/0 pour constituer la réserve légale. h
2° Il est prélevé ensuite une somme suffisante pou servir aux actions de priorité, par préférence aux @C° tions ordinaires, et ensuite à ces dernières, 6 0/0 des sommes dont les actions seront libérées et non amol” ties sans que, si les bénéfices d’une année ne permet taient pas ce payement, les actionnaires puissent le 1€ clamer sur le bénéfice des années subséquentes.
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